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Abus : face aux victimes, 18 évêques n’auraient pas fait leur devoir ?

Commentaires (3)
  1. Joël dit :

    Travail journalistique bien peu rigoureux. Si France Inter s’était mieux documenté, ils auraient ajouté : Mgr Crepy, Mgr Gosselin, Mgr Reithinger et d’autres encore.

  2. Claire Pellegrin dit :

    Je voudrais simplement témoigner, puisque je vois qu’il est mis en cause en début d’article, que Mgr Rivière a été à l’initiative d’un week-end dédié à la prière et a la réparation en faveur des victimes d’abus sexuels ; week-end qui s’est tenu à Paray-Le-Monial les 22 et 23 mars 2025. La Messe de dimanche était une Messe de réparation. Ce fut un temps très fort et bouleversant et Mgr Rivière y a fait, agenouillé devant l’autel avec tous les autres prêtres et accompagné par l’assemblée un acte de réparation extrêmement fort.
    N’oublions pas que nos évêques, quelles que soient leurs limites ou leurs défaillances, doivent être respectés en raison de leur dignité sacerdotales et de qui ils représentent. Et gardons à l’esprit que le Coeur de Jésus est aussi grandement blessés par les critiques incessantes dont ils sont l’objet. Prions avant tout pour eux, c’est ce qui leur sera le plus profitable.

  3. Anonyme dit :

    J’ai eu personnellement affaire au « plus lourdement mis en cause ». Je peux vous assurer qu’il agi envers moi de façon proche de la description de l’enquête de France Inter, et que les conséquences auront été exactement les mêmes décrites, à savoir, la liberté tjs actuelle ou à ma connaissance, récente, de multirécidivistes. Cela fait des années que je dis ce qui est « dénoncé » dans l’article. C’est tellement facile de dire à une victime qu’elle aurait dû se manifester plus tôt. Je ne souhaite à personne de subir des abus physiques et/ou autres, et je ne suis pas certaine que quelqu’un n’ayant heureusement jamais subi cela soit à même de juger de la réaction de victimes. « Il » m’a réduite à l’état de peur absolue de lui et donc au silence le plus total. J’ai encore peur en écrivant cela.
    Une « messe de mémoire et reparation » : je n’y étais pas : a t il pris la parole ? S’est il excusé ? Certains diocèses agissent bien plus et mieux, avec beaucoup plus de courage, et comme par hasard ne figurent pas parmi cette triste liste, non exhaustive en effet hélas… Certains ecclésiastiques/diocèses/laïcs engagés, aident et sauvent les victimes pendant que d’autres les auront utilisées, réduites à la peur, au silence, au néant et la souffrance. Et l’on reproche ensuite aux victimes de ne pas s’être manifestées assez tôt ?? Que defend on finalement ? Les personnes ou l’image des institutions ? Laquelle des deux est la plus importante ? Merci.