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États-Unis: nouvelles menaces contre le secret de la confession

Commentaires (3)
  1. Raymond dit :

    S’il n’y a pas le secret de la confession, alors ce sacrement ne vaut rien. En cas d’acte grave il appartient à celui qui l’a confessé d’aller se dénoncer. Pas au prêtre de le faire.

  2. Marek dit :

    Toutes ces tentatives pour abolir le secret de la confession me semblent intellectuellement absurdes. Dans le film « I confess » de Hitchcock le prêtre est soupçonné du meurtre car on a vu un individu en soutane sortir du lieu du crime. Le prêtre sait qu’il s’agit du bedeau qui s’est confessé à lui mais ne cherche pas à se disculper afin de respecter le secret. Ce qui intéresse les sbires du Montana c’est de choper direct le bedeau. Mais si le bedeau sait que le prêtre va le dénoncer il ne se confessera pas, pas de son crime en tout cas. Et si les argousins parviennent malgré tout à mettre la main sur le bedeau, comment sauront-ils qu’il avait avoué le meurtre au prêtre ? Canard marseillais assuré. Supposons un pédophile en confession. Le confesseur a au moins l’obligation, avant de lui donner l’absolution, d’obtenir de lui, en plus de sa contrition, l’engagement formel de ne pas recommencer. Ils peuvent, mais je ne suis pas confesseur, lui demander d’éviter tout contact avec de jeunes enfants, de se soigner, de se dénoncer, de demander pardon aux victimes, que sais-je ? Question de psychologie plus que de morale. Je me souviens d’un prêtre des « hommes en noir » qui nous expliquait que les invertis du quartier latin confessaient leurs turpitudes avant de recommencer à fauter. Leur donnait-il l’absolution ? L’aspect positif de la chose c’est qu’ils avaient notion de leur péché, ce qui n’est pas toujours le cas. Allez, sbires et argousins du Montana, de l’Utah, du Missouri et du Minnesota, les choses ne sont pas si simples que vous le croyez.

  3. ROBERT dit :

    Jésus a dit à « la pécheresse »: va et ne recommence pas.
    Il me semble que cette parole est un préalable a l’absolution.
    Le pardon de Dieu est strictement lié à la reconnaissance de sa faute ou de son crime et de son engagement par le pêcheur ou le criminel, à ne pas recommencer.
    De toute façon , j’imagine qu’un criminel qui a pris conscience de ce qu’il a fait jusqu’à aller en confession, ne recommencera pas.
    Imagine-t-on fourniret ou dutroux se confesser?
    Fraternellement