Suite de la lettre de Paix Liturgique consacrée aux trésors de la novlangue épiscopale [lire la première partie ici], en commençant par Viviers, diocèse complètement planté par son précédent titulaire parti pour Albi – du pain sur la planche pour Mgr Giraud, un temps prêtre à Tournon mais arrivé de Sens-Auxerre, diocèse bourguignon qui avec deux séminaristes (un de Sens, un d’Auxerre) est presque plus mal en point que Viviers et ses quatre séminaristes… c’est dire. Pour qu’il ne soit pas distrait, ses fidèles lui ont offert une poule à son installation.
Le diocèse de Viviers sur Rhône n’a plus de fidèles et presque plus de prêtres, mais les noms donnés aux pastorales claquent. Ainsi, la pastorale de la syro-phénicienne sur le service des laïcs en mission d’Eglise, création de Mgr Balsa, qui laisse, en partant pour Albi, un diocèse en mort cérébrale et planté le seul projet d’église neuve – porté par une communauté charismatique, la FMND, en s’alliant avec le préfet, les frangins, les écolos et des zadistes qui multiplient, fort du soutien épiscopal, tags blasphématoires et interruptions de messes…
Cela vaut tout de même le détour : « Cette Pastorale sera mise en œuvre par les Curés et les Animateurs laïcs en mission ecclésiale paroissiale et/ou tous ceux qui œuvrent dans les communautés locales […] Tout cela a eu en général pour effet d’imaginer une nouvelle structure hiérarchique, d’Equipes d’Animation Pastorale, de Conseils paroissiaux, économiques, essentiellement centralisés, le nombre d’habitants ou la taille géographique ayant souvent été les critères des « lieux centre » et d’éloigner les prêtres d’un apostolat de proximité, impossible de toute façon à assumer vu leur nombre. Ce qui a réduit en grande partie la vie des communautés locales à la seule eucharistie occasionnelle, et les prêtres à risquer d’être réduits à des distributeurs de sacrements.
Ce qui a pour effet de réduire la vie communautaire à des propositions pastorales centralisées, ou à carrément sous-traiter à des superstructures ce qui devrait être vécu au sein des communautés.
Ce modèle d’organisation paroissiale sur lequel nous vivons aujourd’hui n’a pas un grand avenir, compte tenu non seulement du petit nombre de prêtres à venir, mais aussi de la forte déchristianisation, sauf à imaginer une réduction des dites paroisses en augmentant encore les surfaces, et noyant les chrétiens actifs dans des fonctionnements de superstructures.
Et de toute façon, les comportements humains, collectifs, économiques, politiques, spatiaux, les lieux éducatifs, les lieux de travail, de consommation ne sont pas en cohérence.
[…] Il nous faut donc imaginer et inventer pour l’avenir une nouvelle manière de vivre nos paroisses, avec peu de prêtres, peu de chrétiens, en abandonnant l’obsession d’occuper la totalité de l’espace et du temps. Faire que ces communautés de base soient des rassemblements de chrétiens où l’on peut être touché par Jésus au point de faire l’expérience du Salut. Il nous faut inventer et développer des communautés de base très diverses, qui ne seront pas un rétrécissement ou un retour aux anciennes paroisses et considérer la paroisse comme une communion (et non une communauté) de communautés de base ».
Et le dernier qui part trie ses déchets – Laudato Si oblige, coupe la lumière et ferme la porte. Au moins les Albigeois, Castrais et Vauréens savent désormais à quoi s’attendre…
Monseigneur fait le beau à Bourges
A Bourges, le très discret Mgr Beau parle en novlangues pour la Pentecôte 2022 – 17 pages tout de même ! La conclusion est un modèle du genre :
« Aujourd’hui, l’appel de notre monde à la fraternité et au bonheur est urgent. […]. Depuis quelques semaines, nous avons commencé à travailler la question de la synodalité et de la gouvernance de l’Église. Cette question est importante et elle demande la réflexion de tous afin de formuler ce que chacun attend de l’Église, ce qu’est une communauté synodale, la place et la responsabilité de chacun dans une paroisse et dans notre diocèse. Un tel chemin ne se fera pas si nous sommes autocentrés sur nos convictions.
Il exige un décentrement et une écoute des attentes de notre monde et des appels que le Seigneur nous adresse. Dans les années à venir, chaque paroisse ne pourra pas tout faire ! Quel est le chemin sur lequel votre communauté souhaite s’engager, étant sauf celui de la transmission de la foi et des célébrations dominicales qui sont le « cœur brûlant » de la foi ? Il me semble qu’une période de crise doit être une période d’expansion. « Élargissez l’espace de votre tente ». Que voulez-vous réaliser de neuf ? Que souhaitez-vous mutualiser ? Quel est le cœur brûlant de votre paroisse ?
Chaque paroisse doit être le lieu source des activités dont nous sommes les acteurs comme de notre engagement dans le monde. Une Église qui va aux périphéries n’a pas peur de s’engager par la foi dans les cultures qui marquent notre société. Cela demande que nous sachions susciter ou réinvestir les tiers lieux (église – société) par lesquels, au nom du Christ, nous serons serviteurs du bien commun dans le service de l’éducation, de l’écologie intégrale et de la solidarité. Notre Église diocésaine a un cœur, la célébration eucharistique paroissiale, et elle doit rayonner en s’engageant dans les joies, espoirs, angoisses et parfois errances de notre monde ».
Mgr Ulrich : Paris est magique
A Paris, diocèse en autrement meilleure santé, Mgr Ulrich se laisse aussi tenter par la novlangue. Ici en décembre 2022, pour poser quelques jalons de la nouvelle religion synodale :
« De telles attentes se marquent aussi dans les changements de style de vie qui interviennent au cours de la vie professionnelle, le plus souvent au bout d’un cycle de dix ou quinze ans, parfois après très peu d’années. C’est comme si l’enchaînement de la formation, de l’entrée dans la vie active, professionnelle et familiale, avait été suivi comme en pilotage automatique, sans avoir pu assez réfléchir, prendre le recul nécessaire. Alors faire une rupture s’impose, retrouver son intériorité, baisser le régime, prendre le temps de voir, de sentir, de goûter. Et de chercher plus de sens à ce que l’on veut faire. Le Seigneur Jésus est capable de se faire reconnaître, non pas dans le fracas orageux de la suractivité, mais dans l’apaisement et la brise légère où déjà Dieu se manifestait discrètement aux prophètes d’autrefois.
[…] Ce propos indique de lui-même des voies à suivre pour notre Église qui est à Paris. Toute la richesse qu’elle reçoit en héritage du Christ est faite pour être partagée : non pas comme si c’était le don de notre propre générosité qui allait s’imposer aux autres, mais comme le don de Dieu que nous ne pouvons pas garder pour nous. Ce don de Dieu est l’origine-même de notre tradition spirituelle, certes ; mais il est aussi à rechercher dans ce monde que Dieu aime et qu’Il irrigue de son amour, y compris quand celui-ci ne le connaît ou ne le reconnaît pas. Regardons ensemble : la justice sociale et la fraternité, nous ne sommes pas les seuls à les chercher et à proposer des voies pour y progresser. L’amour de la vie familiale n’est pas une spécialité catholique, même si nous aimons le riche héritage de notre tradition en ce domaine.
Le verbiage, c’est tellement pratique pour introduire une pincée de relativisme : « nous portons avec raison le témoignage d’une aide active à vivre au temps de la solitude et de l’angoisse à l’approche de la mort, mais nous ne sommes pas les seuls à comprendre que là se trouve un chemin de fraternité plus sûr que dans l’abandon à un choix individuel et terrifiant. La beauté artistique a trouvé dans le mystère chrétien des thèmes qui se sont illustrés dans de nombreuses cultures du monde depuis deux mille ans, mais nous savons aussi découvrir dans d’autres traditions religieuses, et chez d’autres poètes, musiciens et plasticiens, croyants ou non, des œuvres qui enchantent nos cœurs »
t pour développer, au milieu d’un océan de mots, une position relativiste et progressiste, hop, ni vu ni connu, jusqu’à théoriser l’abandon de la vérité : « oui, si notre Église veut avancer dans un esprit de communion en sa vie propre et s’offrir comme un pilier qui favorise cette communion, elle peut bien apprendre du monde où elle vit. Qu’elle accepte de recevoir des autres et des sociétés, non sans opérer les discernements qui enrichissent son expérience, puisque l’Esprit du Christ se trouve répandu dans les cœurs. Si nous voulons former, fortifier et développer une Église de la communion – et c’est ce chemin que j’invite à suivre avec vigueur – nous regarderons ce monde tel qu’il est, nous renoncerons à nous ériger en possesseurs de vérité, nous ferons en sorte de reconnaître à chacun sa place dans la société […] nous croyons que le Christ a réellement besoin de tout le monde. Pour vivre une Église de la communion, il faut aussi s’affranchir des grilles de l’analyse politique : je ne veux pas dire par là que les chrétiens seraient apolitiques, je dis seulement que les qualificatifs de droite et de gauche, de progressistes et de conservateurs, de réformistes et de révolutionnaires, ne permettent pas de rendre compte de ce qui anime vraiment ceux qui se mettent à la suite du Christ. Cette lecture est toujours un piège et beaucoup s’y sont fourvoyés au long des âges »
Son prédécesseur, Mgr Aupetit, était pas mal non plus dans le verbiage – il a laissé à la postérité sa lettre pastorale du 3 septembre 2021 :
« C’est avec vous tous que je souhaite approfondir et mettre en œuvre ces deux visions pastorales – les fraternités missionnaires et l’accueil inconditionnel de tous – qui restent profondément liées. Il est nécessaire de construire, de plus en plus, des lieux de fraternité fondés sur la vie sacramentelle et le partage des Saintes Écritures qui, comme on le voit déjà dans bien des lieux, se déploient avec bonheur pour nous permettre de devenir davantage ce que nous sommes : les disciples du Christ. Il s’agit d’approfondir notre relation personnelle avec lui, de scruter ensemble la parole de Dieu en recevant des autres une lumière bienfaisante en se mettant ensemble sous la motion de l’Esprit Saint, d’édifier la communion par une liturgie joyeuse et profonde qui respecte l’acte divin. En vivant cela, nous pourrons construire une authentique fraternité qui sera le reflet de la présence du Christ au milieu de nous.
Mais une telle fraternité de disciples du Christ ne peut être que missionnaire dans le sens où elle s’ouvre à tous de manière inconditionnelle. Loin de nous enfermer dans un entre soi mortifère, elle nous oblige à cette amitié universelle envers tous les hommes en mettant en place dans nos lieux pastoraux de nouvelles propositions qui attirent pour montrer que l’Église a été voulue par le Christ pour le bien de tous les hommes. C’est bien par attraction que se répand le message évangélique comme le rappelle le pape François dans son encyclique La joie de l’Évangile.
Nous devons pouvoir lancer des initiatives nouvelles et parfois surprenantes pour répondre à un tel défi. J’ai employé ce mot, peut-être incongru, de « start-up » du Bon Dieu pour dire combien nous avions à nous laisser guider par le Saint-Esprit dans les temps nouveaux que nous avons à vivre ».
Dans le même temps où il plaidait « l’ouverture inconditionnelle » et « l’amitié universelle » de la « start-up du Bon Dieu », Mgr Aupetit supprimait sans état d’âmes les messes tridentines de Saint-Georges de la Villette, Notre-Dame du Travail et d’autres lieux… Ce qui faisait écrire à Riposte Catholique qu’il était « plus proche de la liquidation générale que de la start-up », et de fait, à peine trois mois plus tard il était démissionné et liquidé, après la parution d’une enquête dans Le Point…
Nantes, Vannes : les fausses notes des évêques pris en défaut sur les concerts
Du reste, un diocèse pris en défaut par ses fidèles – par exemple lorsqu’un artiste ouvertement profane, voire profanateur, est autorisé à se produire dans une église – peut déployer des sommets de verbiage.
Ainsi du diocèse de Nantes, en décembre 2021, pour justifier la prestation d’une organiste sataniste dans une église : « lundi 6 décembre, des paroissiens de Saint Clément ont interrogé le curé sur la teneur du concert. Un rapide parcours des titres de l’artiste montre qu’elle évolue dans l’univers des « musiques actuelles ». Sa prestation se veut davantage esthétique que spirituelle, même si les titres de ses chansons, entre lumières et ténèbres manifestent une quête existentielle – comme l’expriment à leur manière les psaumes dans la Bible – « Ma place est parmi les morts, avec ceux que l’on a tués, enterrés, ceux dont tu n’as plus souvenir, qui sont exclus, et loin de ta main » (Ps 87) ».
La citation biblique ne convaincra pas les Bretons – ils empêcheront le concert pacifiquement en se mettant devant toutes les entrées de l’église Notre-Dame de Bon Port le soir du 7 décembre 2021, tandis que le public empêché d’entrer essaiera de forcer le passage en criant « à mort les curés ! ».
Ou le diocèse de Vannes, après que des fidèles aient empêché – tout aussi pacifiquement et en priant le chapelet – un concert profane dans l’église de Carnac, en mai dernier, commence par mettre de l’huile sur le feu « le diocèse s’interroge : quelles étaient les intentions de ceux qui ont mis ce titre en avant ? Pourquoi cette désinformation ? Dans quel but se sont-ils livrés à cette instrumentalisation mensongère ? ».
Avant de reconnaître à demi-mot qu’il y a comme un problème, et pas que pour l’amour-propre du curé de Carnac et du vicaire général, vertement désavoués par leurs fidèles et l’opinion publique : « cette expérience douloureuse invite les commissions de discernement à une double attention. Il leur faut être attentives, non seulement à la qualité des oeuvres et à leur adéquation avec le lieu sacré dans lequel elles sont présentées, mais aussi, dans notre époque troublée où la violence est toujours sous-jacente, aux interprétations et à l’instrumentalisation qui peuvent en être faites ».
La lettre pastorale la plus connue du XXe siècle tient en une demi-page
Face à ce tourbillon de textes pastoraux sans lendemain alignés sur tant de pages, on ne peut que rappeler la lettre pastorale la plus connue du XXe siècle, qui a fortement marqué ses contemporains et a même été diffusée par la Résistance et la BBC – la lettre pastorale en date du 23 août 1942 de l’archevêque de Toulouse, Mgr Saliège, sur la persécution des Juifs.
Elle tient sur une demi-page – une paille pour ces évêques d’aujourd’hui qui ne sauraient pas marquer les consciences en moins de 10, voire de 50 pages. Pourtant, son souvenir s’est maintenu – ainsi que celui de son auteur, tandis que les lettres pastorales d’aujourd’hui, d’Avent, de Pentecôte ou d’Altitude, seront oubliées à peine leur auteur parti pour un autre évêché ou à la retraite.
« Mes très chers Frères,
Il y a une morale chrétienne, il y a une morale humaine qui impose des devoirs et reconnaît des droits. Ces devoirs et ces droits, tiennent à la nature de l’homme. Ils viennent de Dieu. On peut les violer. Il n’est au pouvoir d’aucun mortel de les supprimer. Que des enfants, des femmes, des hommes, des pères et des mères soient traités comme un vil troupeau, que les membres d’une même famille soient séparés les uns des autres et embarqués pour une destination inconnue, il était réservé à notre temps de voir ce triste spectacle.
Pourquoi le droit d’asile dans nos églises n’existe-t-il plus ?
Pourquoi sommes-nous des vaincus ?
Seigneur ayez pitié de nous.
Notre-Dame, priez pour la France.
Dans notre diocèse, des scènes d’épouvante ont eu lieu dans les camps de Noé et de Récébédou. Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils font partie du genre humain. Ils sont nos Frères comme tant d’autres. Un chrétien ne peut l’oublier.
France, patrie bien aimée France qui porte dans la conscience de tous tes enfants la tradition du respect de la personne humaine. France chevaleresque et généreuse, je n’en doute pas, tu n’es pas responsable de ces horreurs.
Recevez mes chers Frères, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Jules-Géraud Saliège
Archevêque de Toulouse
23 août 1942
À lire dimanche prochain, sans commentaire ».
Encore une fois et au risque de répéter ce qui suit, il n’est pas certain du tout que ces documents soient destinés à être lus, avec attention et en profondeur, et il est à tout le moins des plus probable qu’ils ont pour objectif ou, en tout cas, pour résultat, de faire obstacle, le plus longtemps possible, à l’apparition ou à l’émergence d’un tout autre regard et d’un tout autre discours, diocésains mais pas conciliaires, ni consensualistes fraternitaires, ni inclusivistes périphéristes, depuis l’intérieur des diocèses français et de l’épiscopat français.
Que voulez-vous… Nous sommes en présence de clercs qui sont les continuateurs d’autres clercs, qui ont eux-mêmes été les continuateurs d’autres clercs, dont le cerveau chrétien a été lavé, et dont les convictions chrétiennes ont été lessivées, puis remplacées ou transformées, tout d’abord dans les années 1930, ensuite à partir de 1945, et enfin dans les années 1960-1970.
Les clercs diocésains ET rénovateurs d’aujourd’hui ont-ils bien conscience du fait qu’ils inscrivent leur pensée et leur action dans le sillage des clercs diocésains ET rénovateurs d’hier, c’est-à-dire dans le sillage de clercs héritiers d’autres clercs, qui ont subi un lavage de leur cerveau, en l’occurrence un lavage de cerveau d’inspiration adogmatique, eudémoniste, immanentiste, inclusiviste, oecuméniste et personnaliste ?
Il serait d’ailleurs intéressant de savoir dans quelle mesure les évêques d’aujourd’hui ont bien conscience du fait qu’ils sont les victimes, plus ou moins consentantes, des conséquences post-conciliaires des erreurs d’appréciation doctrinale et des erreurs d’orientation pastorale de leurs prédécesseurs qui sont devenus évêques sous Pie XII, ou sous Jean XXIII, ou encore sous Paul VI.
La fragilisation de la conception dominante de la conduite de la communion, dans l’épiscopat français, commencera le jour où dix évêques français, parmi les moins âgés, feront savoir aux autres évêques et aux fidèles qu’ils sont catholiques, DONC non conciliaires ni inclusifs.
Or, c’est bien entendu ce DONC qui ne peut ni ne doit être porté à la connaissance de qui que soit, car sinon le “collapsus” est assuré.
Ils sont beaux nos soit disant pasteurs, je dirais plutôt imposteurs qui font a l Eglise plus de mal que de bien.
Lorsqu’on pénètre dans l’église de ma paroisse alsacienne, ce qui saute aux yeux, c’est le nombre d’affiches aux couleurs “flashies” qui annoncent les multiples activités proposées aux fidèles “pour faire Église”. Il y a même un grand arc-en-ciel que les gens qui ignorent l’Ancien Testament prennent pour un signe d’ouverture aux pratiquants LGBTQ+ e tutti quanti. Oui, beaucoup d’affiches et beaucoup de propositions pour devenir membre d’un groupe. Mais quand on connaît la réalité de la situation, on sait que dans une dizaine de ce groupes souffreteux, on retrouve à chaque fois les 5 ou 6 personnes généralement d’un âge certain. Tous les moyens sont bons pour faire illusion. Relire à ce sujet “Tintin au pays des soviets”…