Le diocèse de Vannes a publié un communiqué qui fait suite à ce qui est arrivé au concert prévu à l’église de Carnac:
Suite à l’annulation d’un concert le samedi 13 mai 2023 à l’église de Carnac, le diocèse de Vannes fait savoir qu’il soutient le curé de Carnac qui, en lien avec une commission de discernement paroissiale, a donné son accord pour l’ouverture de l’église afin que puisse s’y dérouler un concert dans le cadre d’un festival organisé sous l’égide du conseil départemental en partenariat avec la commune de Carnac, le Centre des Monuments Nationaux et le Ministère de la culture.
La commission de discernement de la paroisse n’a jamais repéré dans le programme d’oeuvre contraire au message de l’Évangile qui aurait pu porter atteinte à la dimension sacrée du lieu ; le titre « sacer profanare », qui semble avoir mis le feu aux poudres, n’a jamais figuré sur le programme présenté pour ce concert.
Le diocèse s’interroge : quelles étaient les intentions de ceux qui ont mis ce titre en avant ? Pourquoi cette désinformation ? Dans quel but se sont-ils livrés à cette instrumentalisation mensongère ?
La condition de respect du sacré et d’absence d’une volonté de profanation, tacite ou explicite, est toujours prise en compte pour l’acceptation ou non d’un événement culturel dans une église, lieu dédié fondamentalement au culte. Lorsque des demandes sont étudiées, le discernement des commissions paroissiales porte sur les pièces précises qui sont programmées, qu’elles fassent partie ou non d’un ensemble artistique plus vaste, et sans procès d’intention sur les goûts ou préférences personnelles de l’artiste.
Le concert du vendredi 12 mai s’est déroulé paisiblement, avec les oeuvres conformes au programme annoncé, sans attirer de réaction de scandale de la part des participants.
Suite aux événements survenus au début du concert du samedi 13 mai, la décision fut prise de l’annuler, afin d’éviter un risque de débordement ou de violence, quelle qu’elle soit, et de préserver un esprit de paix.
Le diocèse soutient tous ses prêtres qui, comme les maires, peuvent être amenés à vivre des situations ingérables, tiraillés entre les demandes d’accès aux églises pour des manifestations culturelles, lorsque celles-ci paraissent légitimes, et des réactions épidermiques et parfois extrêmes de groupes activistes.
Cette expérience douloureuse invite les commissions de discernement à une double attention. Il leur faut être attentives, non seulement à la qualité des oeuvres et à leur adéquation avec le lieu sacré dans lequel elles sont présentées, mais aussi, dans notre époque troublée où la violence est toujours sous-jacente, aux interprétations et à l’instrumentalisation qui peuvent en être faites.
L’Église ne peut pas être le lieu d’une quelconque violence, d’où qu’elle vienne, mais doit toujours rester un lieu de paix. Elle ne peut non plus être un lieu où les idées s’exprimeraient en instrumentalisant la prière. Les églises et les chapelles appartenant aux mairies sont confiées à l’autorité des curés nommés par l’évêque et reconnus par les autorités civiles comme affectataires exclusifs de ces lieux, qui ont été construits avant tout pour annoncer le message de paix de l’Évangile et qui continueront à l’annoncer.
Contact – Philippe Josse – 06 72 76 30 26 – philippe.josse@diocese-vannes.fr
Mgr Centène a-t-il PERSONNELLEMENT participé à la rédaction de ce texte (plus que l’avoir signé et fait contresigné par son chancelier)?
“ces lieux, qui ont été construits avant tout pour annoncer le message de paix de l’Évangile”
Et moi qui croyait que c’était pour rendre gloire à Dieu.
Parce que s’il n’y a plus que les églises pour annoncer l’Évangile, ça ne va plus toucher beaucoup de monde.
Mais encore, de quelle paix parle-t-on ?
La paix intérieure en vue du ciel ou la paix extérieure quoi que l’on fasse ?
Dans ce dernier cas, à quand les discours politiques dans les églises ?
Et que serait aujourd’hui l’Eglise catholique, sans la bataille du pont Milvius, sans la bataille de Vouillé, sans la bataille de Lepante, sans la bataille de Vienne en 1683, etc .. ?
Rome n’existerait plus depuis bien longtemps.
La vraie paix humaine est une conséquence d’actions peu souvent paisibles et pas un préalable à l’action qui n’est dans ce cas qu’une compromission.
REste le problème de fond qu’une église est avant tout un sanctuaire du Très-Haut, et que s’il y a un doute, il est difficile d’afficher “en même temps” un désir de paix (sans doute réel : la gendarmerie n’a pas fait vider les lieux), et parler de “réactions extrêmes de groupes activistes”. Ca veut dire que ces messieurs ont été agacés. Ce serait cependant dommage de s’arrêter là, et c’est une belle occasion que la trentaine de fidèles du Seigneur aillent ENSEMBLE rencontrer cette fameuse commission de “discernement” pour mieux s’expliquer. Le curé ne semble pas avoir eu un rôle spécialement apaisant ce soir-là, mias l’histoire n’est pas fini. Vraiment, belle occasion de remettre les choses à l’endroit.
Le chapelet est une arme contre Satan !
Certains évêques et prêtres devraient l’utiliser avant de permettre certaines manifestations devant le Saint Sacrement.
S’ils revêtaient des tenues respectant leur église et leur fonction et rappelaient aux fidèles de s’habiller correctement et de se tenir également correctement dans les lieux Saints, ce serait tenir leur rôle.
Tant de prêtres et de fidèles passent devant le Tabernacle sans broncher….
Prions pour eux
Ma Maison est un lieu de prières, a dit Notre Seigneur. Telle est la référence première de toute action dans une Eglise.
C’est par la prière que le concert non chrétien à été annulé.
Merci mon Dieu d’avoir répondu à notre prière.
A en juger d’après le ton de certains commentaires, et également des articles contenant nombre d’informations mensongères, on pourrait penser que nous sommes sur Golias. Même hargne, même absence de charité évangélique.
Cette prétention à tout juger en permanence sans bienveillance, et surtout cet a priori consternant contre le clergé, avec des sous entendus sur leur manque de foi, blesse et consterne. De quel droit a-t-on pu sous entendre dans un article du week end dernier que le vicaire général et le curé de Carnac n’ont pas la foi dans la Présence réelle? Ajouter à diffamation au mensonge est une bien étrange manière de défendre l’honneur de Dieu.
Je sais d’avance que mes lignes me vaudront votre inimitié, inutile donc de vous répandre en réponse de ce message, je sais déjà de quelle bois elle seront taillées.
On peut exprimer un désaccord, à partir du moment où l’on prend en compte aussi la réponse du contradicteur, ce qui, de toute évidence, n’a pas été fait pour les deux confrères ainsi visés. Les connaissant bien, j’ai été aussi blessé qu’ils ont pu l’être de voir des gens se prétendant catholiques ainsi remettre en cause leur foi, et de vous voir oublier qu’ils ont donné leur vie au Christ, qu’il n’est pas un matin qu’ils ne se lèvent pour se mettre au service de Dieu et de l’Eglise. Alors de grâce, cessez ces commentaires indignes du nom Chrétien, et méditez cette parole du grand saint Jean Chrysostome au sujet de l’Eglise: « Si ta mère avait mis son manteau à l’envers, tu ne l’humilierais pas devant tout le monde, tu l’emmènerais à l’écart et tu l’aiderais à remettre son manteau à l’endroit. »
P.S. l’anonymat des commentaires donne une assez nette idée du crédit qu’on peut leur accorder, surtout quand les personnes visées sont connues de tout le monde
Monsieur l’abbé,
Votre commentaire sera publié sur Riposte catholique.
Résumons nous :
Sacer Profanare est passé sous les radars.
Le curé s’est fait avoir en toute bonne foi.
La commission de discernement n’a rien discerné en toute bonne foi.
Que des chrétiens s’en soient aperçu et aient réagi est à leur honneur.
Leur réaction n’a été ni épidermique ni violente, mais pieuse et efficace.
Qu’ils en soient remerciés très vivement et inspirent par leur exemple, les paroissiens violentés dans leurs lieux de culte.
Qu’ils soient éveillés et attentifs au respect dû à Dieu.
Une église est un lieu cultuel (sacré), et non un lieu culturel. Que les spectacles se produisent donc dans des salles de spectacle!! Il est affligeant qu’il faille rappeler ces réalités pourtant évidentes et indiscutables à notre clergé “moderne”…
L’Eglise conciliaire lieu de paix? À mourir de rire. Je pourrais leur rappeler des faits survenus au moment de la sulfureuse dite réforme liturgique où des prêtres et même des moines se foutaient sur la gueule, dans l’église, les soixante-huitards voulant chasser les tradis. Les évêques sont atteint de cécité mentale et spirituelle. Lorsque l’on fait la chasse aux tradis on ne vient pas avec des mots doux heureux et hypocrite parler de paix.
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a pourtant insisté et enseigné de s’adresser à lui ou au Père seul et de ne pas répéter les prières comme les païens. Il a également affirmé que sa propre autorité pourrait être exercée en son Nom contre Satan par quiconque aurait vraiment foi en Lui et en sa Parole. Satan a donc fait l’inverse en popularisant une prière répétitive qui ne mentionne jamais le Nom de Jésus-Christ et cela tardivement dans l’histoire. Il ne faut pas s’étonner ensuite du manque de puissance de l’église.
A Monsieur l’abbé Ribette,
Je suis très choquée de votre commentaire. Les seuls concerts qui peuvent être tolérés dans les églises sont ceux qui donnent de la MUSIQUE RELIGIEUSE. Ce n’était manifestement pas le cas à Carnac et je comprends très bien la réaction des fidèles. Les églises sont des lieux consacrés au culte et à la prière. AUCUN spectacle profane ne saurait y avoir sa place. A fortiori dans le choeur avec des spots lumineux comme le montrent le photos.
Pour de justes questions de liberté du curé, c’est normalement, non à une “Commission paroissiale de discernement” (?) de valider le programme, mais une… “Commission diocésaine”!
Les Eglises sont des lieux d’Adoration et de Recueillement et pas autres choses.
Il y a des différences entre les Eglises traditionnelles et les progressistes.
En se renseignant un peu, on peut dire que la commission paroissiale a pris à la légère ce concert. Il est faux de dire comme le prétend la paroisse que le titre qui faisait scandale, à savoir “sacer profanare” n’était pas au programme.
Il était écrit noir sur blanc dans la programmation que Riposte catholique a d’ailleurs reproduit le fidèlement le scan du programme.
Quant bien même, le reste des titres de Mlle Mallone restent plus que tendancieux : sacrificial code , vêtement litanique essoré, obtenir une église et des cloches. De même, la programmation du festival, organisé par Stephen O’Malley est très ancrée dans une symbolique ésotérisque avec “une procession des serpents” partant du tumulus saint Michel, tout un symbole.
Les choses sont allées loin et sont allées au scandale, et c’est fort dommage, par un défaut de discernement et de prudence.
La paroisse aurait dû opposer un refus courtois mais ferme, d’autant que ce concert contrevenait aux directives du saint Siège, de la conférence des évêques de France, et des directives du diocèse de Vannes. Et c’est le rôle de l’affectataire d’en prendre compte.
La paroisse a agi par ignorance et légèreté, et non par malice, et les jusgements sur la foi des prêtres sont inappropriés.
Il est légitime que des fidèles se posent des questions, mais pour moi, c’était peut-être une faute de communication que de vouloir interdir l’accès à l’église, ce qui peut devenir contre-productif.
Après, les fidèles sont tellement sous pression, qu’on peut comprendre, même si l’on approuve pas entièrement la méthode.
Il est tout à juste et bon que le commentaire de l’abbé Ribette soit publié.
Je m’étonne de la baisse du nombre de vocations sacerdotales et de vocations religieuses en activité, en lisant ces commentaires nombreux où tout le monde sait (mieux que…), tout le monde agit pour le mieux (au contraire de…) tout le monde est à l’affût de ce qui est à corriger (plus que…)bref tous ces gens, si assurés, qui auraient dû mettre ces nombreux talents au service direct et concret de l’Église, et, partant, du Christ.
Quand je repense à la délicatesse charitable d’un certain nombre de laïcs, prêtres et évêques avertissant confrères et autorités ecclésiales de certains dangers; du refus de juger alors qu’ils subissaient des décisions difficiles à supporter…le Royaume s’est encore éloigné, semble-t-il…
Tristesse…
Si Marie et les quelques disciples restés au pied de La Croix avaient agi ainsi envers Pierre après son reniement, et envers les apôtres après leur fuite….Nous n’aurions sûrement pas l’occasion de ces échanges si peu policés souvent.
Et si une bonne fois pour toutes, on se disait et on faisait savoir à tous maires, députés gouvernement que les églises sont des lieux de recueillement et donc ne peut y être admis que la Messe et les différentes dévotions, ce genre de situation ne se reproduirait plus. D’autre il faut arrêter de dire que l’église appartient à la commune, elle a été volée par l’état tout comme tous les biens de l’Eglise et qu’une bonne fois pour toute les catholiques sont maîtres chez eux point barre. Alors direz-vous : qui va l’entretenir? Oh c’est tout simple, que la ripouiblique rende tout ce qu’elle a volé et l’église pourra largement entretenir toutes les églises et si les églises appartiennent aux fidèles ils seront plus à mêmes de s’en occuper et feront cela avec plaisir.
Il faut nommer ceux qui organisent tout cela pour s’opposer à un concert d’orgues c’est CIVITAS, quand j’entends ces gens là j’ai l’impression de retourner au temps de ma jeunesse avant Vatican II, ceux qui faisaient la sclérose de l’Église avec des catéchistes rigides et pareil pour la curie de l’époque, au secours ne les laissons pas revenir….