Les évêques de France n’ont pas du être convaincus par les explications piteuses de Mgr de Kerimel et sa vision déviante de la « miséricorde » – cinq semaines après l’officialisation de la nomination comme chancelier du diocèse de Toulouse de l’abbé Spina, condamné pour viol sur mineur il y a 30 ans, ils l’invitent à revenir sur sa décision.
Fait peu courant s’il en est, un évêque s’était levé – Mgr Giraud, de Viviers-sur-Rhone, pour condamner cette nomination dans la presse nationale. Et à quelques jours de l’Assomption au coeur de l’été la CEF lui emboite le pas.
« Nous avons engagé un dialogue constructif avec Mgr Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse, l’invitant à reconsidérer la décision qu’il avait prise quant à la nomination du chancelier de son diocèse. En effet, une telle nomination à un poste aussi important, canoniquement et symboliquement, ne peut que raviver des blessures, réveiller des soupçons et déconcerter le peuple de Dieu», indique la CEF.
Déjà épinglé par Miséricorde magazine il y a quelques semaines, Mgr Kerimel continue à s’enfermer dans un isolement de plus en plus net. Mais officieusement il se dit que l’abbé Spina – qui n’a jamais réagi jusqu’ici – donnerait quand même sa démission, le chancelier qu’il remplace n’étant pas même atteint par la limite d’âge.
L’épilogue évident d’une nomination qui n’aurait jamais dû avoir lieu, si l’archevêque de Toulouse s’appliquait à lui même les leçons de « discernement » qu’il dispense à bien d’autres.
J’ai eu connaissance d’un chancelier révoqué parce qu’il avait dénoncé les faits et agissements d’un évêque voisin de l’archevêque de Toulouse. En effet cet évêque (:.) avait décidé de vider les caisses des paroisses par un décret plus que sévère. La CEF n’a pas du tout réagi et ce même évêque a eu une promotion remarquable.
La solution est simple pour l’épiscopat :
Nommer des chefs responsables et compétents pour ne pas dire consciencieux…
R.R
C’est curieux, pour son « manque de discernement », Mgr Rey à Toulon avait été obligé de démissionner..
Mais pour Mgr de Kerimel qui multiplie les décisions iniques (il a viré la FSSP à Grenoble, il a interdit à ses séminaristes de porter la soutane, et la la nomination d’un pedophile), on entame juste un « dialogue constructif ».
La CEF est t elle consciente que ces déclarations en langue de bois sont insupportables et désastreuses : il faut virer sur le champ le pedophille et l’évêque à l’origine du scandale .
Et le nonce, il a piscine ? il fait quoi sur le sujet ?