Les piteuses justifications de l’injustifiable – la nomination par Mgr de Kerimel de l’abbé Spina, condamné à de la prison ferme pour viol d’un adolescent dans les années 1990, comme chancelier du diocèse de Toulouse, ont inspiré une équipe de dessinateurs chrétiens qui ont taillé l’évêque de Toulouse (Lautrec) dans les dessins enjoués d’un « Miséricorde magazine », avec une interview presque imaginaire de l’intéressé, enfin Mgr Gargamel. Dont même les armoiries episcopales et la devise ont été revues. A lire les yeux fermés et archives diocésaines verrouillées.
Le premier numéro – dont le titre fait référence aux paroles de Mgr de Kerimel, « je prends le parti de la miséricorde » pour faire d’un curé abuseur le successeur d’un chancelier pas franchement atteint par la limite d’âge – est sorti ce lundi matin. Sa devise pourrait être castigat ridendo mores.
Est-il évêque Mgr de Gargamel ou est-ce une plaisanterie de mauvais goût ? Il n’y a pas de diocèse de Lautrec. C’est une simple paroisse du diocèse d’Albi. Il me semble que le sujet est trop grave pour plaisanter. Le Chancelier n’est pas un archiviste, même s’il le supplée parfois. Voyez la Tribune de votre confrère La Croix (par un jésuite de l’ex centre sèvres à Paris). D’autant plus intéressant que les professeurs de ce centre ne s’intéressent pas à ces questions. Merci de votre attention. Un brave chancelier de campagne.
Il y a un peu (beaucoup) de second degré dans ce pastiche.
La miséricorde commme l’abbé Pina Colada et quelques autres allusions désignent Mgr de Kerimel, englué dans l’affaire Spina.
Le même Kerimel qui a écrit qu’un chancelier est un archiviste, un homme de l’ombre qui n’a aucun rôle de premier plan (sic)
Quant au diocèse de Lautrec, il faut se rappeler Toulouse-Lautrec.