Le diocèse de Dijon a publié les résultats de la campagne du Denier 2024, ainsi que les chiffres du diocèse, qui compte 87 prêtres dans 57 paroisses, 29 prêtres de plus de 75 ans, 40 diacres, 35 équivalents temps pleins de laïcs dans les services diocésains (pour 535.000 habitants) et 3 séminaristes en formation. Toujours en 2024, 1539 baptêmes dont 49 d’adultes, 360 mariages, 492 premières communions, 418 confirmations et 2925 funérailles ont été célébrées.
L’économe se réjouit de la stabilité de la collecte à 2.4 millions d’euros (+0.36%), mais du fait de l’inflation, elle recule – néanmoins elle reste dans ces montants depuis cinq ans, exception faite de l’année du Covid, où la collecte avait atteint 2.5 millions d’euros. Le nombre de donateurs aussi se réduit (-3.5 % sur un an), avec 304 donateurs de moins – mais surtout, il y a un quart (26%) de donateurs en moins depuis 2018. Néanmoins la moyenne d’âge reste stable à 76 ans – assez haute. Le don moyen continue de croître, de 222 à 298 euros depuis 2018.
Voilà un chantier tout trouvé pour Mgr Hérouard, archevêque de Dijon souvent par monts et par vaux alors que chez lui, l’avenir du diocèse est en péril… Comme il n’a pas été élu à la CEF, pas même vice-président, il aura le temps de s’y atteler.
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La répartition paroissiale donnée ci-après, sur la seconde page du document, confirme que ce sont les paroisses de l’agglomération de Dijon et du sud du département (Beaune, Meursault) qui font tourner le diocèse, ainsi que les paroisses d’Is-sur-Tille dans la « Sibérie dijonnaise » au nord (des terroirs en pleine désertification situés au nord du diocèse, terre habituelle d’exil des prêtres qui n’ont pas plu), ainsi que Semur et Auxois à l’ouest. Montbard, centre industriel isolé et sous-préfecture pourtant, n’existe pour ainsi dire pas sur la carte des paroisses qui font tenir le diocèse de Dijon…ou ce qu’il en reste.