Alors que la poussière vient à peine de retomber suite à la pathétique affaire Spina, où Mgr de Kerimel évêque de Toulouse a tenté de faire nommer chancelier un prêtre condamné pour viol d’un adolescent, puis laborieusement essayé de justifier l’injustifiable, en partageant ses visions déviantes de la miséricorde et de la justice restaurative, avant de devoir faire marche arrière après l’intervention de la CEF puis de Rome, l’archevêque de Toulouse vient de répondre à une laïque responsable du MEJ à Toulouse, Margot Ferreira, qui lui avait écrit pour lui faire part de son indignation. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Mgr de Kerimel persiste et signe, donnant raison aux milliers de fidèles qui veulent l’envoyer à la retraite au plus vite.
Margot Ferreira partage la réponse faite par l’archevêque sur X : « nous ne pouvons pas, après avoir ignoré les victimes, condamner pour toujours les auteurs d’abus. Certains vivent une vraie conversion et un vrai changement, pas tous. Il faut donc discerner la situation de chacun, mais au nom de l’Evangile, nous avons le devoir de les réinsérer, chacun selon ses capacités« .
Et de verser dans le lyrisme : « voyez-vous, j’ai connu une victime qui a sauvé du suicide un auteur d’abus emprisonné (lui-même victime dans son enfance); il s’est converti; lui-même a sauvé un autre détenu du suicide et il évangélise en prison. La victime, avant de déceder de maladie, m’a confié ce détenu et je suis édifié par ses lettres« .
Vite, une cause de canonisation !
Mgr de Kerimel ne se résout pas à répondre à ses prêtres sur l’affaire Spina
Très résolu à l’écrit, quitte à raviver lui-même la polémique à chacune de ses interventions, Mgr de Kerimel semble moins courageux à l’oral. Lors de la journée des prêtres du diocèse de Toulouse, lors de laquelle il devait y avoir une séance de questions réponses avec l’évêque, Mgr de Kerimel ne se serait pas décidé à répondre à d’éventuelles questions sur l’affaire Spina – et d’autres sujets polémiques. Sur la proposition d’un coach réputé dans les milieux religieux, les prêtres ont été quittes pour écrire leurs questions sur des post-it.
Mgr de Kerimel y répondra un jour, peut-être.
Si ses interventions sur la miséricorde lui laissent le temps.
Pauvre Eglise de France, pauvres toulousains…



C’est compliqué de juger. Ne connaissant pas l’affaire, c’est difficile de trancher, même si on peut comprendre les émotions légitimes soulevées par cette affaire. Mgr de Kerimel reste l’homme qui a consacré son diocèse au Sacré-Coeur, alors que la municipalité avait organisé ce qui compte aujourd’hui encore parmi les plus grandes manifestations satanistes au monde.
Quant à persifler sur la conversion des bourreaux, c’est encore plus compliqué. Il y a des précédents historiques. Cependant, on ne peut pas oublier les victimes, qui elles n’oublieront pas.
Compliqué tout cela. Cela parait un peu excessif et imprudent de persifler. Prions plutôt.
On a l impression que certains évêques ont ete nommés pour leur capacité à s entendre avec le monde moderne. Ils se sont tellement adapté qu’ils en ont adopté la mentalité. Le coupable est plus intéressant que la victime. C est le complet renversement des Valeurs.
Attention à la cancel-culture version catholique.
Autant la nommination de l’Abbé Spina pouvait manquer de prudence, autant l’argumentaire qui le soustendait n’était pas faux en soi. Dans la lettre rendue publique, je trouve le raisonnement de Mgr Kerimel cohérent.
Comme l’a mentionné @Arome, prions et soyons bienvaillants. Ne croyons-nous plus à la repentance et à la miséricorde ?
Ceci dit, tolérance zéro pour les auteurs d’abus.
Il me semble important de sortir de tous ces commentaires toujours à charge contre Mgr De Kerimel.
Réinsérer n’est jamais facile. Nous le voyons souvent pour celles et ceux qui à l’issue de leur condamnation, brisés par ce qu’ils ont commis et endurés lors d’une procédure judiciaire et une peine d’emprisonnement, doivent reprendre un chemin de vie.
Et puis il y a aussi et en premier, certainement, le ou les victimes qui doivent reprendre elles aussi un chemin de vie.
Mgr De Kerimel a certainement voulu avancer dans le pardon et la miséricorde difficiles à entendre quand un ou des enfants ont été abîmés. Il a, je pense, été guidé par son cœur profond.
Comment trouver toutefois un équilibre dans la décision de réinsertion nécessaire à prendre ?
Ce Kérimel doit partir… il confond la pastorale des âmes avec la gestion institutionnelle… le prêtre condamné en penal pour un viol avéré ne peut plus exercer de ministère public et doit idealement readuit a l’etat laic et exclu!!! exactement ce mot – exclu!!! De l’Institution ecclésiale
Affligeait ces évêques…conciliant avec leurs copains!!!!