Faute de participants, il n’y aura pas à la rentrée de septembre 2025 de messe de rentrée à l’université « catholique » de Louvain la Neuve. Image saisissante de l’effondrement du catholicisme belge, ou rappel que c’est là même que le Pape François avait été vertement critiqué alors qu’il rappelait l’enseignement de l’Eglise sur la défense de la vie et la complémentarité homme-femme.
Belgicatho écrit à ce sujet : « un mail envoyé à la communauté universitaire annonce le programme de la rentrée académique 2025-2026, qui se tiendra le 15 septembre. Comme chaque année, il y aura un cortège académique et une séance académique. L’eucharistie de rentrée, elle, sera remplacée par une « célébration de la parole ».
C’est une tradition dans les universités catholiques: la nouvelle année coïncide avec une eucharistie de rentrée. A Louvain-la-Neuve, elle est célébrée chaque année en l’église Saint-François, et présidée par l’archevêque de Malines-Bruxelles, Grand Chancelier de l’université. Plusieurs autres évêques francophones y assistent régulièrement.
Un élément joue particulièrement: le fait que l’assemblée ait eu tendance à fortement se réduire au fil des ans. Si les autorités rectorales et de nombreux prêtres ont toujours répondu présents, les membres de la communautés universitaire se sont de moins en moins déplacés pour l’eucharistie – certains étudiants ayant même cours au même moment. Ce qui est problématique pour un événement censé être fédérateur…
Ce lundi 15 septembre, à 16h, c’est toutefois bien une cérémonie à forte dimension chrétienne qui sera célébrée. Appelé « célébration de la Parole » (par le rectorat) ou « liturgie de la Parole » (par la paroisse), le temps a été préparé dans une étroite collaboration entre la pastorale universitaire et les services de l’UCLouvain. Il sera présidé par l’archevêque Luc Terlinden et concélébré par les évêques francophones ».
Pour celle ci, les cours seront suspendus. Par ailleurs la messe de rentrée des étudiants est maintenue, deux jours plus tard, et sera présidée par l’archevêque Mgr Terlinden.
Bonjour, je suis étudiant à l’UCL et je peux dire que cette messe, qui heureusement n’existe plus vu le contexte hypocrite dans lequel elle se faisait et vu les communions sacrilèges qui y étaient faites (notamment la rectrice soutenant l’avortement lors des débats pour sa nomination qui a communié), faisait bel et bien Église quasiment comble.
Mon père avait fondé a la fin des années 50 une affaire commerciale basée uniquement sur la clientèle des cures belges tellement ils étaient nombreux. Visitant cette clientèle dans les années 70 j ai assisté à cet effondrement clairement lié à une interprétation très progressiste de Vatican 2. Nous avons de nombreux amis belges qui étaient très catholiques ils n ont plus que très peu de rapport avec la religion et même un certain mépris pour leurs pretres et leurs évêques. Croyez bien que je ne m en rejouis pas.
Il n’y a pas une « interprétation très progressiste de Vatican 2 » car cette interprétation a été faite ainsi dans tous les pays.
L’herméneutique de la continuité ne tient pas
Un mauvais arbre donne de mauvais fruits.