L’évêque de Liège en Belgique Mgr Delville s’inquiète dans un courrier adressé aux mandataires communaux liégeois, pour le devenir de ses 545 églises et 200 chapelles, certaines vides et délabrées, d’autres à peine desservies puisque il n’y a plus qu’un curé pour huit paroisses – souvent déjà issues de regroupements.
« Pour l’évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, « il est important qu’une église puisse être ouverte pour la méditation personnelle de qui que ce soit. Il est important aussi qu’il y ait la possibilité offerte d’avoir des activités culturelles qui dépassent le culte catholique, que ce soit des expositions, que ce soit des concerts, que ce soit parfois l’affectation d’un local, il peut y avoir parfois même des utilisations partagées. Donc il est important de réfléchir de temps en temps à une mixité de l’Église, dans la mesure où chacune de ces églises paroissiales relève donc du domaine public. »
Au sujet de leur vente, il écrit : « « on ne peut pas les vendre, sauf si on les a désaffectées. Mais on se rend compte qu’avant de penser à vendre ou à désaffecter, il faut réunir les acteurs du terrain pour avoir leurs avis et suggestions : « le curé et l’équipe pastorale, le bourgmestre et son équipe puisqu’ils sont les propriétaires, le conseil de fabrique de l’église chargé de la gestion quotidienne et les gens du quartier. »
Cependant, il est bien temps de se préoccuper de l’avenir des églises liégeoises – et belges en général, lorsque le pays est tellement déchristianisé qu’un simple rappel du Pape sur la protection de la vie suscite une levée de boucliers dans une université dite catholique (!) et une vague de demandes d’apostasie. Ou qu’il ne reste qu’une trentaine de séminaristes pour toute la Belgique, et qu’en 2030 en Flandre – jadis catholique, mais où aujourd’hui ont lieu la plupart des demandes d’euthanasie en Belgique, il ne restera que 250 prêtres.
Les évêques belges – souvent des syndics de faillite, quand ils ne sont ouvertement pas plus au service de certains lobbys que de la Foi ne récoltent que ce qu’ils sèment, à force d’être les fer de lance du progressisme le plus débridé, faire fuir les vocations et les prêtres un tant soit peu classiques, ou se soumettre devant les desideratas du monde – une absence de fidèles, une absence de prêtres, et des églises vides qui tombent en ruine. Exeunt omnes.