Le prix de l’ultra-progressisme des clercs et évêques belges, depuis des décennies, commence à être chiffré… et payé. Selon une étude de Kerk & Leven les diocèses flamands compteront, à eux tous, moins de 250 prêtres actifs – âgés de moins de 75 ans – en 2030. Et encore, certains estiment qu’il s’agit d’une “estimation optimiste” qui ne prend pas en compte la “crise systémique” de l’Eglise en Belgique et sa capacité à foncer dans le mur, tous feux éteints et Volle gaz.
“En 2020, les diocèses peuvent encore compter sur 400 prêtres. D’ici 2030, ce nombre sera tombé à 237. À l’exception du diocèse de Bruges, tous les diocèses flamands auront moins de cinquante prêtres actifs”, indique la télévision publique flamande VRT qui publie l’étude – en Belgique, les cultes sont financés par l’Etat, via le ministère de la Justice.
Dans le détail :
- diocèse de Bruges : le nombre de prêtres actifs passera de 130 en 2020 à 78 en 2030.
- diocèse de Gand : le nombre de prêtres actifs passera de 71 en 2020 à 43 en 2030.
- Dans la partie neerlandophone de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles : le nombre de prêtres actifs passera de 80 en 2020 à 46 en 2030
- Dans le diocèse de Hasselt : le nombre de prêtres actifs va passer de 63 en 2020 à 37 en 2030
- dans le diocèse d’Anvers : le nombre de prêtres actifs passe de 56 en 2020 à 33 en 2030.
Selon Wim Vandewiele, sociologue des religions à la KU Leuven, les chiffres de Kerk & Leven restent une prévision assez optimiste. “Les chiffres ne tiennent pas compte de l’âge moyen élevé du clergé et du risque donc plus élevé de maladie et de décès. Ils montrent clairement que l’Église en Flandre est dans une crise systémique“, dit-il.
Un chiffre qui me parait énorme…
cet enquête ne tient pas compte du grand nombre de prêtres africains qui sont actifs dans les diocèses et des congrégations religieuses bien présentes dans le travail pastoral ; et de toute façon, si l’Eglise continue son chemin de synodalité, ce nombre de prêtres est largement suffisant pour l’avenir ; il faut savoir qu’en Belgique, les salaires, qui ne sont plus donnés à des prêtres pcq leur nombre diminue, peuvent être donnés à des laïcs qui sont très présents sur le terrain de la pastorale d’ensemble ; donc ce chiffre n’a rien d’alarmant