Le Bollettino nous apprend que le cardinal Aveline est nommé par le Pape François invité spécial des fêtes du 350e anniversaire du diocèse de Québec, les20-22 septembre prochains. A l’époque, lorsqu’il a été érigé, le diocèse de Québec couvrait tout le Canada et la Louisiane. Il était l’un des plus grands du monde.
Depuis, il a rétréci en territoire et surtout beaucoup décliné – ce sont les fermetures et ventes d’églises qui font aujourd’hui la Une – d’après la RTS cette année, trois églises sont désaffectées chaque mois dans l’ensemble du Québec, tandis que les communautés religieuses, jadis fer de lance du progressisme ecclésiastique, se préparent presque toutes à leur extinction d’ici une génération faute de vocations nouvelles. Le cardinal Lacroix est dans le collimateur de la justice canonique, et le diocèse de Québec est sur la paille; même les publications catholiques cessent de paraître, faute de fidèles et donc de moyens. Néanmoins les diocèses québecois et canadiens continuent de foncer dans le mur, à pleine vitesse et en klaxonnant.
Le cardinal Aveline pourra y constater les effets de soixante ans de modernisme compulsif, aggravé par la guerre faite par les autorités ecclésiastiques aux messes et aux activités paroissiales sous prétexte de Covid.
La vidéo illustre bien l’église du Québec. Des paroles vides de sens, sans transcendance, sans Dieu. Deux ans que je vis ici, deux ans que je vais à la messe le coeur lourd. Les abus liturgiques à la pêle, des homélies souvent pathétiques. On parle de tout sauf de Dieu. On n’évangélise pas. On est aligné sur le monde. La moyenne d’âge est très élevée. Les jeunes sont à 99,99 % issues de l’immigration. Sauf une suprise de la Providence, la fin est inéluctable.
Avant cette exprience, je pensais que c’était le monde qui rejettait l’église. J’ai finalement compris que ce sont plutôt les catholiques qui ne veulent plus être lumière du monde et sel de la terre