L’archidiocèse de Québec et le diocèse de Montréal, au Québec (Canada) sont désormais forcés de mettre des employés au chômage et d’arrêter certains services diocésains. Le résultat de décennies de modernisme effréné qui a entraîné la fuite d’une grande partie de fidèles, tandis que ceux qui restaient, plutôt âgés, quittaient les églises au moment des longues restrictions du Covid, largement préparées par les paroisses elles-mêmes. Le cardinal Lacroix est allé jusqu’à suspendre de lui même les messes du 23 décembre au 10 janvier – autrement dit, annuler Noël 2021.
Ainsi, fer de lance du modernisme et en long déclin, la revue Pastorale Québec, dernier avatar de la semaine religieuse du Québec, cesse de paraître. Comme le rappelle Présence Infos, “le tirage actuel de Pastorale-Québec est de 1 200 exemplaires. À l’arrivée de René Tessier, en 2002, il était alors de 1 800 exemplaires, près de la moitié de ce qu’il était en 1987 (3 300 exemplaires). L’archiviste Maude Leclerc, du Centre de conservation de l’archidiocèse de Québec, rappelle que la revue diocésaine a d’abord été connue sous le titre de Semaine religieuse de Québec. En 1913, on bonifie son appellation. La Semaine religieuse de Québec et Bulletin des Œuvres de L’Action Sociale Catholique sera publiée jusqu’en 1923 puis elle retrouvera son premier nom jusqu’en 1965. L’Église de Québec prend la relève jusqu’en 1970. C’est en 1971 que la revue obtiendra son dernier titre, celui de Pastorale-Québec”.
Au sein de l’archidiocèse de Québec, quinze postes ont été supprimés en septembre, et leurs titulaires invités à quitter les effectifs. Dans le diocèse de Montréal, ce sont une vingtaine d’employés qui ont été mis à pied du jour au lendemain, pour cinq mois.
Montréal : une “accélération d’ennuis financiers”
L’évêque auxiliaire de Montréal, Mgr Alain Faubert, a expliqué la situation à Présence Info, média catholique francophone canadien : “Mgr Faubert énonce d’abord que depuis la fin de la pandémie les autorités de l’archidiocèse font face à «une accélération» d’ennuis financiers, après avoir été, un bon moment, «dans un mouvement d’apesanteur».
Comme d’autres organismes et institutions, l’archidiocèse et son personnel ont bénéficié, au plus fort de la crise sanitaire, de subventions afin de préserver les emplois du personnel ainsi que leurs salaires. Il mentionne notamment la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) versée aux entreprises. Quant aux employés de plusieurs diocèses catholiques québécois et même de paroisses, ils ont pu se prévaloir de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Bien que toutes les institutions religieuses aient connu une baisse dramatique de leurs revenus durant la crise, elles avaient toutefois moins d’obligations financières contractuelles. Ce fut aussi le cas pour l’archidiocèse de Montréal.
«Mais on se doutait bien qu’on allait vivre des lendemains douloureux», dit l’évêque Alain Faubert lors d’un entretien téléphonique. Sur le terrain, dans les milieux paroissiaux, «la reprise qu’on espérait n’est pas arrivée». Avec moins de gens de retour à l’église locale et moins de participation bénévole à la vie des communautés, pas étonnant que depuis la fin de la pandémie, bien des paroisses éprouvent elles aussi des problèmes budgétaires“.
“L’Eglise s’en va sur la paille” à cause de l’indemnisation des victimes d’abus
Dans le même diocèse de Montréal, l’abbé Roy, curé de Saint-Joachim de Pointe Claire, a expliqué la situation sans ambages à ses fidèles, confirmant le proverbe russe selon lequel un pessimiste est un optimiste bien informé : “l’archidiocèse, ajoute-t-il ensuite, est aujourd’hui contraint de «vendre l’archevêché» et «de trouver 17 M$» en raison du règlement récemment intervenu entre l’archidiocèse et les victimes d’abus sexuels commis par des prêtres montréalais. «Ça nous dit un peu l’état de l’Église», ajoute l’abbé Roy, curé depuis 2010 de cette paroisse de l’Ouest de Montréal. L’abbé Roy, auteur notamment du livre Une Église sans domicile fixe (Médiaspaul), n’hésite pas à lancer qu’«on s’en va sur la paille, mes amis». «Comme j’ai toujours dit, l’Église est née sur la paille à Bethléem. Elle est en train d’y retourner.»
C’est très bien que l’Eglise quitte ses palais épiscopaux et ses placements financiers rémunérateurs et retourne à la pauvreté de la “paille de la crèche”. Jésus disait déjà : “Vends tous tes biens et viens, suis-moi”. C’est le retour espéré à la pauvreté évangélique, retour un peu forcé sans doute, mais bénéfique pour la foi chrétienne.
Une histoire de paille…qui va faire du foin.
Grace à François et à FS, les homosexuels vont enfin se convertir et les églises se rempliront de nouveau: ce sera le printemps de l’Eglise promis…
Bien sûr ! Tout cela est très bien ficelé !