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La CEF et les élections : le filet d’eau tiède des fonctionnaires ecclésiastiques

Commentaires (4)
  1. colcombet dit :

    Excellent. En fai c’est vrai : le problème que l’Eglise de France traîne depuis 50 ans, c’est que l’épiscopat n’a pas le niveau suffisant pour aborder les sujets qui se posent à la cité aujourd’hui. Tout est dit quand on a dit cela.

  2. Bétis V. dit :

    Bien dit tout cela !
    Que ceux qui ont des yeux voient, et des oreilles, qu’ils entendent….

  3. Arome dit :

    Depuis 1870, l’épiscopat français refuse de consacrer la France au Sacré-Coeur. Ou pour être plus précis : depuis 1870, les évêques français opposés à la consécration de la France au Sacré-Coeur ont toujours fini par clouer le bec aux évêques français qui y étaient favorables, même quand ceux-ci étaient initialement plus nombreux (notamment en 1917). Refus en 1870, 1917, 1940, 1942, 2020 et quelques… Ca finit par interroger.

  4. Benoît YZERN dit :

    Les évêques français ont-ils bien conscience du caractère a-démocratique ou post-démocratique du projet politique porté par l’Union européenne ?

    Se souviennent-ils du reniement ou de la trahison, par le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif français, en février 2008, du refus du projet de traité constitutionnel européen que le peuple français avait exprimé par référendum, le 29 mai 2005 ?

    Pourtant, ce jour là, les Français qui ont dit non à ce projet de TCE ont exercé leur “responsabilité démocratique”, aussi, dans l’esprit des évêques français, qu’est-ce que cette expression peut bien vouloir dire ?

    Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir quel est le fond du problème : le référentiel multi-dimensionnel du monde occidental apparu à partir de 1945, et apparemment consolidé à partir de 1989 et de la défaite de l’URSS face aux USA, est en train de s’effondrer en accéléré.

    Or, il se trouve que les prédécesseurs des prédécesseurs des évêques d’hier, dont ceux d’aujourd’hui sont les continuateurs, ont tout misé sur l’accompagnement seulement humanisateur, et non avant tout christianisateur, de la mise en oeuvre de ce référentiel, comme on le voit dans Gaudium et spes, surtout dans la deuxième partie de GS.

    Quand l’évolution du cours des choses donne tort à des idéologues, et que ceux-ci ne veulent pas changer de regard puis de discours, il ne leur reste plus qu’à parler pour ne rien dire…