Eglise Universelle

Malines-Bruxelles : une paroisse trop progressiste pour la Belgique ?

Commentaires (5)
  1. Line dit :

    Nous ne verrons pas la fin de l’Eglise catholique ni en belgique ni en France de notre vivant…

    Ce qui est certain, c’est que les structures traditionnelles de l’Eglise, avec un maillage territorial fin, qui s”élargissait, mais se maintenait quand même, bon gré, mal gré depuis deux décennies, c’est fini.

    Place aux paroisses gigantesques, aux “célébrations en l’absence de prêtre” en milieu péri urbain ou dans les petites villes, si des équipes bénévoles motivées existent, et le désert spirituel dans les campagnes.

    Fini aussi l’accompagnement par un prêtre, la connaissance de celui-ci de ses brebis, la réconciliation…On peut faire baptiser ses enfants, les catéchiser, mourrir ou se marier sans en voir un…

    Derrière cette question, il y a une question cruciale : où il y a des bénévoles laics pour se substituer aux prêtres, où les personnes n’auront pas de funérailles à l’Eglise.

    L’expérience de cette paroisse sera celle, juste à peine exagérée, qui attend de nombreuses “communautés de foi”.

    Les quelques pratiquants concernés qui restent sont, quand ils le peuvent, dans les communautés, traditionalistes ou charismatiques… elles-même ébranlées par de nombreux scandales.

    C’est un cercle vicieux. Moins il y a de prêtres, moins il y aura de vie chrétienne, moins il y aura de renouvellement des générations; moins il y aura de prêtres. Plus il y aura de replis et de dérives “sectaires”.

  2. Joël dit :

    @Line : vous oubliez un facteur et non des moindres: la diminution du nombre de bénévoles ou de laïcs engagés.
    Un sujet dont on ne parle pas mais qui est réel et qui se ressent déjà .
    Dans la paroisse où je suis , située dans une importante du Sud Ouest de la France, personne ne s’investi pour le ménage, les fleurs ou le linge .
    Dans une paroisse voisine , la messe dominicale rassemble à elle seule une vingtaine de personnes.
    Les paroisse vivantes de la ville sont en effet les traditionnelles et les communautaires ( Emmanuel, Dominicains ).
    Les obsèques se font, de manière générales , rares, de même que les baptêmes (2 dans ma paroisse depuis le début de l’année 2024) et les mariages quasi nul .
    Je prédit, à terme des zones sans plus aucune présence catholique.
    C’est mathématique.

  3. Joël dit :

    J’ajoute également que dans le secteur paroissial seulement une dizaine d’enfants sont inscrits au catéchisme.
    Un secteur de 4 clochers dans une grosse ville du Sud Ouest de la France ….
    Ça laisse songeur !

  4. joss dit :

    J’ai passé mon enfance dans un petit village de Belgique, en Wallonie. Tous les dimanches à la messe l’église était pleine, tous se retrouvaient ensuite sur le parvis et la place du village était noire de monde. Aujourd’hui il n’y a plus de prêtre, ni de messe, ni de fidèles…

  5. NonCeClémentLà dit :

    Ayons foi, la jeunesse est là dans les communautés traditionnelles. La FSSPX a un bel avenir, si l’Eglise de Belgique ne veut pas se suicider, elle finira par réaliser que la jeunesse de veut pas de célébrations protestantes ou soixante-huitardes. Il ne faut pas baisser les bras. Le manque spirituel se fait de plus en plus fort chez les plus jeunes. Dieu nous donne les clés pour convertir comme les premiers chrétiens ont dû le faire. C’est l’occasion.