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Notre-Dame de Paris : après l’incendie, la défiguration ?

Commentaires (4)
  1. Maxime THIMON dit :

    Bonjour,

    Je trouve votre article complexe à analyser ; il y a plusieurs choses qui me dérangent.

    Je trouve que votre vision de l’architecture est quelque peu paradoxale. En totale contradiction avec la modernisation de la cathédrale, il ne faut pas oublier que cette cathédrale gothique moderne (avant l’incendie) a probablement suscité de nombreuses critiques à l’époque des travaux sur la cathédrale romane. La cathédrale gothique moderne (avant l’incendie) était déjà un assemblage architectural, ce qui, à mes yeux, lui donnait toute sa valeur patrimoniale.

    Dans un second temps, je suis quelque peu perplexe quant aux commentaires de l’Église catholique. Soit on parle d’un bâtiment patrimonial français, et dans ce cas, je ne comprends pas pourquoi l’Église aurait un avis prépondérant (ce qui est le cas, d’un point de vue juridique). Soit c’est un bâtiment religieux, auquel cas, je ne comprendrais pas le financement de l’Église par l’État au nom de la loi du 9 décembre 1905.

    Je trouve votre avis très intéressant ; je suis toujours pour le débat et l’échange, mais je trouve votre positionnement presque insultant : “le bon peuple”, sous-entendant que celui qui ne pense pas comme vous serait un “mauvais peuple”.

    Très respectueusement,
    Maxime THIMON

  2. Munoz dit :

    J’ai fait un don tout de suite après l’ncendie.
    Relancé par la Fondation de France pour un nouvel apport, j’ai refusé après avoir pris connaissance des changements iconoclastes envisagés

  3. Janot dit :

    A défaut de laisser une marque positive dans l’histoire de France, Macron veut laisser sa marque – quoi qu’il en coûte ! – dans la défiguration d’un de nos monuments majeurs, si lié charnellement et symboliquement à cette histoire de France.

  4. Denis Crouan dit :

    Je propose qu’on remplace le grand orgue par un turlusiphon, très bel instrument de musique prisé par les Schrumpfs dont la couleur bleue est déjà adoptée par les choristes de la cathédrale, et les prêtres officiants par des systèmes employant l’intelligence artificielle. Là, on pourra dire que nous vivons le futur par anticipation. Quant à la réaction de M. Marc Alibert qui en est encore à croire que les vitraux ont été autrefois le “catéchisme des pauvres”, elle est symptomatique d’une certaine inculture : je mets n’importe qui au défit de dire ce que représentent les vitraux anciens dont le but n’était pas d’enseigner mais de magnifier la lumière symbole chrétien du Christ.