La pétition lancée par la Tribune de l’Art et Didier Rykner contre la décision d’Emmanuel Macron, tout seul dans son coin, d’ouvrir un concours aux artistes contemporains pour remplacer six verrières des chapelles faites par Viollet-le-Duc, après les avoir faites restaurer sur les deniers publics, cartonne. Elle a déjà réuni plus de 100 000 signatures.
Didier Rykner publie cette mise à jour, ce 20 décembre au soir :
“Bonjour à tous ! La pétition, grâce à vous, vient de franchir le seuil symbolique de 100 000 signatures en dix jours seulement. C’est un résultat remarquable, qui dépasse toutes nos espérances, et nous vous en remercions. Nous porterons la pétition à l’Élysée dans la première quinzaine du mois de janvier. Mais d’ici là, il est encore possible de faire plus et mieux. Continuez à partager et à faire signer votre famille et vos amis, et si vous le pouvez même vos relations professionnelles, sans oublier de communiquer via les réseaux sociaux. Il est important aussi d’internationaliser le plus possible la pétition car Notre-Dame – les réactions après l’incendie l’ont démontré – est un monument qui concerne le monde entier.
La cathédrale, néanmoins, n’est pas menacée que par ce projet. La mairie de Paris, comme vous le savez sans doute, a pour objectif de transformer les jardins à son chevet : le square Jean XXIII (naguère square de l’Archevêché) et le square de l’Île-de-France où se trouve le Mémorial des Martyrs de la Déportation. Suppression des grilles, ouverture au public jour et nuit, transformation des pelouses qui seront en accès libre et qui disparaitront donc rapidement comme on peut le voir au Champ-de-Mars, suppression des massifs fleuris… Il faut que ces squares, parmi les rares à ne pas avoir été abimés par la gestion municipale, reviennent après le chantier à leur état d’avant l’incendie. Signez donc, s’il-vous-plaît, la pétition lancée par Baptiste Gianeselli simple citoyen et grand protecteur du patrimoine, que nous avons soutenue depuis le début. Elle aussi connu un grand succès et le projet sera certainement amendé grâce à elle. Mais là encore il est possible de faire mieux si tous les signataires de notre pétition la soutenaient aussi. Le combat est le même”.
Pour rappel, Didier Rykner critiquait, dans le texte de la pétition, l’initiative de la dépose des vitraux de Viollet-le-Duc – contre le choix initial du ministère de la Culture d’une restauration à l’identique, et la volonté des milliers de personnes qui donné ou contribué au chantier – par Emmanuel Macron qui a le souci, somme toute logique pour un politique, de se survivre et de laisser sa trace dans l’Histoire, même de façon illégitime :
“Quel est le sens de restituer le dernier état historique connu de la cathédrale (avant le 15 avril 2019), celui de Viollet-le-Duc, pour priver l’édifice d’un élément essentiel voulu par celui-ci ? Comment peut-on justifier de restaurer des vitraux qui ont survécu à la catastrophe pour aussitôt les enlever ? Qui a donné mandat au chef de l’État d’altérer une cathédrale qui ne lui appartient pas en propre, mais à tous ? Les vitraux contemporains ont toute leur place dans l’architecture ancienne lorsque ceux d’origine ont disparu. Ils n’ont pas vocation à remplacer des œuvres qui existent déjà.
Emmanuel Macron veut poser la marque du XXIe siècle sur Notre-Dame de Paris. Un peu de modestie serait peut-être préférable. Nous ne serons pas assez cruel pour rappeler que cette marque existe déjà : l’incendie. Un incendie certes accidentel, mais pour lequel il a été abondamment démontré que l’État, avant et pendant sa présidence, porte de lourdes responsabilités.
La renaissance de la cathédrale a été rendue possible par une vaste mobilisation nationale et internationale, grâce aux contributions de milliers de donateurs qui souhaitaient la restaurer dans son état historique. Croit-on vraiment que ceux-ci accepteront que sa restauration soit altérée par la volonté d’Emmanuel Macron d’y laisser son empreinte ?”
Signer la pétition contre la dépose des vitraux de Viollet-le-Duc à Notre-Dame de Paris
Tout cela est vrai, mais je crains fort que MACRON ne tente de tirer parti d’une complaisance discrète de la part de Monseigneur ULRICH, une complaisance par omission, en quelque sorte et qui réside dans le silence étourdissant de l’épiscopat local.
Conformément aux dispositions de Vatican II, les fidèles participants se sont exprimer.
Nous EXIGEONS, de la part du nouveau haut clergé progressiste parisien, comme de notre employé éphémère de l’hôtel de Madame de Pompadour, le respect absolu de la convention de Varsovie en matière de MH. Les Vitraux entrant dans ce cadre, surtout qu’il n’ont pas été détruit. La restauration a l’identique s’applique en cette matière et ne peut souffrir dérogation.
En conséquence que les vitraux modernes soient exposés au Louvre …… mais jamais dressés à Notre Dame de Paris. De plus leur coût exorbitant pourra être affecté ailleurs.
Nous vivons une fois de plus tout l’antagonisme entre les fidèles parisiens très conservateurs et un haut clergé ultra-progressiste visant à imposer ses idéologies aux forceps. Paris n’est ni Lille, ni Lourdes lieu ou les pèlerins ne font que passer.
Il suffit d’écouter le mutisme assourdissant, de l’épiscopat français, entr’autre, si je puis dire ,vis à vis du nouveau document romain.
Il me semble que l’Archevêque Aupetit avait déjà tenté le coup et que le ministère de la Culture s’y était opposé ,quoi qu’il en soit nous constatons encore une fois que Macron ne doute de rien alors que la France s’enfonce dans la violence.
JE m’ aimé pas beaucoup les vitraux de Violet le Duc mais ils sont neutral et donné une lumière agreeable et douce .Ils ont peu d’importance et il n’y a aucune raison de les remplacer.
incendie accidentel, non mais vous rigolez j’espère. Avez-vous essayé de faire brûler une poutre vieille de combien au fait b800 1000 ans? Et des gens compétents pompiers en particulier ne se sont pas génés pour dire qu’il y avait un accélérateur. Quant à notre histrion il n’a pas d’autres choses à s’occuper que des vitraux de ND?