Vacant depuis le 14 septembre 2022 et la nomination de Mgr Eychenne à Grenoble – où il a du pain sur la planche pour réparer les blessures causées par son prédécesseur depuis nommé à Toulouse et gérer les conséquences de l’affaire Ribes – le diocèse de Pamiers n’a toujours pas retrouvé d’évêque titulaire.
Comme le rappelle Actu.fr : “ un collège des « consultateurs » était réuni [après la nomination de l’évêque titulaire à Grenoble]. Composée de certains prêtres du diocèse, cette instance était chargée d’élire un « administrateur diocésain ». Et c’est l’abbé Serge Billot qui a hérité de cette tâche. Ensuite, un nouvel évêque devait être nommé par le pape. Mais pas tout de suite. Le processus prend très souvent plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Sauf qu’une année entière c’est déjà plus rare.
A titre d’exemple, par le passé, dans le même diocèse, qui recouvre presque tout le département à l’exception des sept communes du canton de Quérigut qui relèvent du diocèse de Carcassonne et Narbonne, les nominations ont été plus rapides. Entre Philippe Mousset et Jean-Marc Eychenne, le diocèse de Pamiers, Couserans et Mirepoix s’est retrouvé sans évêque pendant six mois. Idem entre Marcel Perrier et Philippe Mousset. Entre Albert-Marie de Monléon et Marcel Perrier, il y avait eu dix mois d’attente.
Il faut en fait remonter à la nomination d’Albert-Marie de Monléon en 1988 pour retrouver un délai si long. Il avait été nommé après presque treize mois de vacance suite au départ de Léon Soulier en 1987. C’est encore jusqu’à présent le record pour le XXe siècle“.
Néanmoins, le résultat d’exploitation s’était dégradé en 2022 (262.715 euros), tout en restant positif. En fin de compte, le diocèse restait excédentaire, mais moins (424.000 euros). Entre autres, les ressources liées à la générosité du public étaient en nette baisse : 379.000 euros de dons manuels contre 422.000 l’année précédente et 722.000 euros de legs, donations et assurances vie contre 1.3 millions l’année précédente).
A ma connaissance 9 sièges épiscopaux sont vacants, une situation qui perdure et même s’aggrave, ils étaient huit il y a quelques semaines, il semblerait que le Vatican ne trouve plus de prêtres suffisamment progressistes, encore jeunes (- de 65 ans) et qui acceptent la charge. Les démissions récente et curieusement simultanées de Msg Batut et Msg Brac de la Perrière n’encourage guère les potentielle ordinant. Ces évêque on démissionné pour surmenage alors qu’ils étaient titulaires de diocèse ruraux où il n’étaient débordés ni par les confirmations (plus de jeunes) ni par le nombre de paroisses à visiter (elle ont été regroupées) ni par les candidature au sacerdoce où à une vocation religieuse à examiner (rare), quand aux ordinations c’est l’encéphalogramme plat. C’est sans doute la réunionites aigüe (apelée aussi synodalité) qui doit fatiguer les prélats.
D’où l’inutilité prouvée d’un évêque
On ne se bouscule plus beaucoup pour obtenir un évêché , avec le coup du pape dans l’excellent diocèse de Fréjus-Toulon , les évêques perdent leur autonomie, d’autre part un évêque devient de plus en plus le curé d’une grosse paroisse déchristianisée,sans pratique ni ordinations !
Peu de candidats …
Marre de ces évêques incompétents et ambigus….