La presse locale de Lyon fait le point sur la dépose des oeuvres du père Ribes, mis en cause pour des dizaines d’abus sexuels sur mineurs dans les diocèses de Lyon, Grenoble-Vienne et Saint-Etienne – près de 70 vicimes sont encore en vie, et qui s’inspirait de photos et de croquis des enfants qu’il abusait pour ses oeuvres artistiques dans les églises – ces derniers ont disparu, sans explication. Elles ont toutes été retirées ou vont l’être, sauf à Givors (69).
“A l’exception d’un vitrail à l’église Saint-Côme-et-Saint-Damien de Caluire-et-Cuire, propriété de l’évêché et pour lequel les discussions sur son retrait doivent démarrer, il ne reste plus que deux vitraux signés Louis Ribes qui posent encore problème pour les victimes du prêtre pédophile : ceux de la chapelle de Saint-Martin de Cornas, un hameau de la commune de Givors.
Le maire écologiste, Mohamed Boudjellaba, a décidé, en concertation avec l’association qui gère cette chapelle désacralisée, de ne pas déposer les œuvres. Malgré sa condamnation des agissements du prêtre précriminel, il estime qu’il faut dissocier l’œuvre de l’homme. Ilajoute que sur ces vitraux ne figurent pas de représentations d’enfants : “s’ils étaient offensants, je partagerais le point de vue de les faire retirer“, explique-t-il.
Une position inacceptable pour Luc Gemet, violé par le père Ribes à l’âge de 8 ans. Le porte-parole du Collectif de victimes de Louis Ribes, se trouvait à Charly, jeudi soir, pour participer à une conférence de presse sur le retrait des vitraux de l’église locale. “A chaque fois que je vois les réalisations de Ribes”, confie-t-il très ému, “je suis replongé dans tout ce que j’ai vécu : les viols, les abus… Je trouve ça insupportable que quelqu’un puisse encore voir ces vitraux, car moi je sais qu’il puisait son énergie dans ce qu’il nous faisait subir.”
Depuis l’éclatement de l’affaire Ribes, à peine Mgr Kerimel, l’évêque de Grenoble, parti prendre possession de son siège toulousain, ses oeuvres ont été retirées presque partout – y compris à Grammond (42), sa commune natale où il a fait le plus de victimes, invitant de façon récurrente, de son vivant, les enfants des familles pauvres à passer leurs vacances d’été dans le séminaire des vocations tardives de Vienne-Estressin, vide à ce moment de séminaristes, ou encore Saint-Germain au Mont d’Or.
Les vitraux de l’église de Charly vont aussi être retirés. “Pour Olivier Araujo, élu divers-droite, dans le cas des 11 vitraux de l’église Saint-Antoine, on ne peut distinguer l’artiste de l’homme : “La source d’inspiration de ces œuvres, ce sont les abus sexuels”, explique-t-il en projetant les photos de deux vitraux représentant des enfants rassemblés autour d’un prêtre. “Quand on sait que ces moments de prière se terminaient en fait par une fellation, on ne peut plus hésiter”, ajoute-t-il sans détour”.
L’on ignore cependant si le très équivoque vitrail du Fils prodigue de l’église de Sainte-Catherine (69) va être retiré. Ami avec le prêtre de l’époque – qui faisait des vers – le père Ribes venait régulièrement dans cette commune.
Ces vitraux montrent le mauvais goût du clergé en matière artistique.
Les formes sont anguleuses, les traits des personnages épais ne reflètent aucune bonté. Les couleurs sont criardes comme celles d’un char de gay pride. Bref, c’est « œuvres » sont laides.
si on pouvait débarrasser également la façade de la basilique de lourdes des des basses oeuvres du père Rupnik (émule du père Ribes) , qui la massacrent on ferait d’ue pierre deux coups !!
J’espère que la même action sera menée contre les mosaïques , faussement byzantines, de Rupnik le jésuite dont la liste des agressions s’allongent, et qui a étalé ses horreurs , soit à Lourdes, Sa Giovanni Rotondo ou bien ds la chapelle du séminaire pontifical romain via santa Chiara . Que tous ça disparaisse et sa mémoire avec lui. Cet homme qui a eu pignon sur rue durant d’années, imposant son style iconoclaste.
On a un exemple identique avec le Père Rupnik, un artiste jésuite slovène, qui (oserais-je dire “Dieu merci!”?) n’abusait pas des enfants mais seulement de nombreuses femmes adultes en la personne de religieuses de la communauté de Loyola dont il fut le père spirituel. Comme il était aussi leur confesseur, il absolvait en confession celles qui avaient cédé plus ou moins volontiers à ses avances pressantes, ce qui est un abus spirituel d’une extrême gravité puni d’excommunication.
Et, logiquement, le Vatican prononça en 2015 cette peine d’excommunication à son encontre dès qu’il eut les premiers témoignages des nonnes abusées.
Moins logiquement, mais nous nous y sommes habitués depuis 2013, n’est-ce pas?, le Pape François a levé cette excommunication un mois plus tard…
Le Pape ne semble pas prendre cette affaire au tragique puisque ce charmant monsieur a été appelé par François à remplacer le père Raniero Cantalamessa pour la prédication de Carême au Vatican en 2020 (Mon Dieu !!!).
On le voit d’ailleurs, bien qu’il ait l’interdiction de se livrer à des activités publiques sans l’autorisation du Supérieur local, aller et venir librement et faire comme si rien ne pouvait l’atteindre, au Vatican et ailleurs. Pourquoi se gèner, si François approuve, hein ?
Rappelons que de nombreuses oeuvres de cet artiste ont été installées en France, dont 160 m2 de mosaïques destinées à orner la façade de la basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes.
Ces oeuvres seront-elles retirées un jour ?
Les religieuses abusées par Rupnik devraient porter l’affaire en justice civile,exiger un procès et des indemnités ,le pape avait bien demandé au cardinal Pell de comparaître devant un tribunal civile en Australie,ce dernier est décédé dernièrement mais il avait été emprisonné avant que la justice ne le libère en reconnaissant l’absence de preuves .
Le pape actuel a une étrange tendance à ne pas tenir compte des lourds dossiers que traînent certains ecclésiastiques ,le pape Benoît avait sanctionné l’ancien cardinal archevêque de Washington ,après son élection en 2013, l’actuel pape s’était empressé de donner des missions à ce prélat prédateur sexuel ,désavouant ainsi le pape Benoît !
La longue ‘histoire de l’Eglise comporte des zones d’ombres et de rayonnements ,des saints et des pécheurs,mais il me semble que le pontificat de Bergoglio est unique , et que son propre passé peut éventuellement en faire un souverain pontife sous influence .