Un surveillant du lycée sainte Croix saint Euverte d’Orléans a été mis à pied, après avoir été filmé par les élèves en train de regarder du contenu pornographique dans son bureau sur son PC professionnel. La justice doit établir s’il y a eu exhibition, les élèves ayant été exposés à du contenu pour adultes.
« Mardi 25 novembre, des élèves présents dans le bâtiment voient le surveillant et filment la scène, à travers les fenêtres. Dans de courtes vidéos qui circulent depuis plusieurs jours entre les lycéens, sur le réseau social Snapchat, on distingue clairement l’écran de l’ordinateur.
L’établissement a envoyé une lettre aux parents d’élèves, via l’application Pronote, sans entrer dans les détails, indiquant que ce surveillant avait été mis à pied pour un « usage inapproprié de l’outil informatique » et évoquant des faits « non répréhensibles pénalement ». Sur les vidéos que ICI Orléans a pu consulter, le store des fenêtres de son bureau n’est qu’à moitié baissé, permettant de l’apercevoir, ainsi que son écran.
Les services de l’Education nationale sont prévenus et une plainte pourrait être déposée, assure Dominique Duriez, directeur interdiocésain pour l’Enseignement catholique du Loiret« .
Pour rappel, l’ex-prêtre orléanais Olivier de Scitivaux, renvoyé de l’état laïc en 2021 suite à des abus sur mineurs et condamné à 17 ans de réclusion criminelle en mai 2024, a été aumônier dans cet établissement; il est aussi cité (pour la partie Saint-Euverte) dans l’affaire Louis Mouren, ce jésuite plaçant des élèves à Saint-Euverte et dans des établissements scolaires franciliens via son association Les Liens brisés, active de 1954 à 1985 auprès de mineurs.

Victime d’agressions sexuelles de la part du jésuite Louis MOUREN, à Paris et à l’école Saint-Euverte d’Orléans, entre 1967 et 1971, je viens apporter la rectification suivante à cet article concernant la période d’activité de l’association Les Liens Brisés. Louis MOUREN est décédé le 8 février 1985 mais l’association a existé jusqu’en 2013, dissoute par décret le 12 avril 2013. Le jésuite successeur de Louis MOUREN (René BERNARD), à la direction de l’association de 1985 à 1998, est lui-même « suspecté de s’être rendu coupable d’agressions sexuelles sur des jeunes femmes accueillies par l’association (attentat à la pudeur et attouchement sous prétexte de massages thérapeutiques et de soins gynécologiques). Ces faits auraient eu lieu dans un appartement appartenant à l’association situé 42 rue Notre-Dame de Lorette à Paris. » (Appel à témoins publié sur le site des jésuites)