En Une

Affaire Spina : que faire des prêtres condamnés ?

Article précédent
Communiqué de la CEF
Commentaires (11)
  1. Alexis dit :

    Tout prêtre condamné pour les abus avérés doit être réduit à l’état laïc, point!!!

  2. Raymond dit :

    Je suis écoeuré, à qui faire confiance. Je me pose une question, qui pourra me répondre ? Les sacrements prodigués par ces personnes sont-ils valables au regard de Dieu et à celui de l’Église? J’ai vu un jour un jeune prêtre se prêter à un jeu équivoque avec une adolescente. Je lui ai fait une remarque. Il a rougi et est parti. Sur le moment, j’ai regretté mon geste. Aujourd’hui, au vu de ce qui se passe. je ne le regrette plus.

  3. G.B dit :

    Je me contente de relever ce qui concerne le prêtre de Nîmes. Il n’a été au Sanctuaire de Rochefort du Gard qu’en attente de son jugement (et sans aucun ministère).

    Aujourd’hui il a accompli sa peine et n’a pas à être inquiété pour une histoire réglée.

  4. DARIUS dit :

    Dans certains cas, le fait de nommer à un poste important au hasard chancelier de diocèse un individu ayant « des casseroles aux fesses: » permet de s assurer de sa fidélité. Les dites casseroles etant bien entendu un moyen de pression.
    J ai souvent vu ce genre de choses en politique.

  5. Effegy dit :

    En ce qui me concerne c’est une tempête qui n’a pas lieu d’être. On braque le regard sur ce prêtre, parce qu’il est prêtre. Mais qu’en est-il en général de l’avenir des condamnés? Fait-on les gorges chaudes de l’emploi de chaque violeur condamné ? Le travail serait ardu, tant ils sont nombreux. L’Eglise n’a pas à se substituer à l’Etat et personne n’a à se substituer à la Justice. On ne condamne personne à la mort civile, encore moins les tricoteuses et poissonnières bien-pensantes.
    La question à se poser est celle du risque. Ici le risque est nul. On monte en épingle une « promotion » qui n’est qu’un titre, avec une fonction peu avenante mais restant obligatoire à pourvoir. Et quand on est en pénurie de « personnel » on nomme à ces postes – ce n’est pas nouveau! – des profils moins consensuels que pour d’autres postes bien plus sensibles.
    Enfin il faut quand même regarder le fond et je sais que je vais choquer mais le côté autruche n’est pas mon genre. Il y a eu « viol » parce que la victime était jeune, trop jeune. Mais la condamnation aurait été bien plus lourde s’il n’y avait pas eu une forme de consentement avéré. Ce sont les « circonstances atténuantes » dûment prises en compte dans la condamnation. La Justice a su temporiser une situation certes inadmissible mais qui n’a pas la gravité qu’on cherche à lui donner. Situation qui plus est qui a trente ans.
    Pour des gens qui prêchent la miséricorde, vous êtes bien prompt à la lapidation. Mgr de Kerimel a totalement raison dans son jugement, ses collègues jouent les pharisiens à hurler avec les loups. On voit que le consensuel Moulins a été remplacé. Ça n’a vraiment pas traîné.
    Et pour l’anecdote Ameline ÉTAIT bien en Cour. La Raison semblant etre revenue au Trône de Pierre, on peut croire qu’il sera remisé dans sa chapelle dont il n’aurait jamais dû sortir.

    1. Nominoe dit :

      Plusieurs remarques

      – je ne pensais pas qu’on trouverait ici quelqu’un qui trouve des excuses à un violeur

      – il est apparu que la victime a d’abord été agressée à Betharram par un prédateur patenté, qui s’est donné la mort en 2000 (l’abbé Silviet Carricart) qui l’a ensuite mis dans les mains de Spina, alors responsable des vocations dans le diocèse de Bayonne.

      – personne ne crie à la mort sociale lorsqu’un professeur ou un animateur périscolaire condamné pour viol sur mineur est condamné à une interdiction définitive d’exercer des activités en contact avec des mineurs, même à titre bénévole.

      – l’abbé Spina a été recasé de Bayonne sur Toulouse, et remis en responsabilité à une époque plus permissive, et où le traumatisme à vie des victimes était nié. Époque pas si lointaine d’ailleurs.

      – Il aurait dû être renvoyé de l’état clérical. Il n’est pas trop tard pour bien faire (ou qu’il écrive lui même à Léon XIV pour demander à être relevé de ses vœux).

      – le diocèse de Toulouse n’est pas en pénurie de personnel et il peut s’appuyer en outre sur les compétences d’une des facultés catholiques les plus réputées du pays – faculté avec laquelle Mgr de Kerimel a engagé un bras de fer plutôt que d’avoir des relations courtoises, mais c’est son problème – et peut être celui d’un futur visiteur apostolique.

      – le risque n’est pas nul. Le père Goujon avait expliqué ce qui s’était passé à Verdun avec un curé qui avait été chargé des archives plutôt que d’être renvoyé de l’état clérical – cette époque de laxisme ecclésiastique, d’éclipse du droit canonique, l’Eglise continue d’en subir les conséquences aujourd’hui et les victimes d’en être blessées à vie.

      – vos considérations sur le consentement de la victime sont abjectes et ne méritent aucun commentaire, néanmoins elles sont révélatrices d’un certain état d’esprit… Elles discréditent évidemment les leçons de morale que vous vous permettez de donner.

  6. Bruno ANEL dit :

    L’idée de mettre le P.Spina à la chancellerie du diocèse de Toulouse n’est pas mauvaise : qu’il fasse le travail mais sans le titre. Car le chancelier siège auprés de l’évêque dans les cérémonies comme le vicaire général. Mgr de Kerimel peut fort bien nommer un laïc chancelier et Spina secretaire de la chancellerie.

    1. Nominoe dit :

      Toulouse manque de prêtres à ce point qu’il faille absolument qu’un prêtre condamné pour viol s’occupe d’affaires canoniques et des archives ?!

  7. Abbé Perrenx dit :

    Tout sacrement administré par un Prêtre, même en état de péché mortel le plus gravissime, est valide, car le Prêtre n’est qu’un instrument, il agit à la place du Christ in persona Christi. La seule limitation à la réception de la grâce est la disposition de celui qui reçoit le sacrement (il ne sert à rien de communier en état de péché mortel…, on reçoit le Christ mais aucune grâce).
    Bien sûr, recevoir un sacrement d’un saint permet plus de grâces, non du sacrement lui-même (ex opere operato disent les théologiens), mais par les prières et la sainteté du ministre (ex opere operantis): communier à la Messe du saint Padre Pio ou de saint Jean-Paul II.

  8. Efage dit :

    Ça c’est un peu trop simple !! En tout état de cause je refuse de recevoir un sacrement des mains de l’un de ceux dont je connaîtrai l’état gravissime. Par exemple il est hors de question de recevoir la sainte communion des mains sacrilèges d’un certain recteur de Cathédrale fusse t-elle métropolitaine….

  9. DARIUS dit :

    C est l honneur de RC d être intransigeant sur les abus sexuels du clergé. J ai du mal a comprendre la mansuetude pour les coupables dans un pays ou des inocents paient tous les jours et parfois de leur vie le laxisme judiciaire. Les abus sexuels de certains clercs ne cesseront que si ils ont peur des sanctions. Donc il ne faut pas les recaser.

~