Le 1er juin dernier, Filip Brusselmans, vice-président du mouvement flamand indépendantiste Vlaams Belang, est notamment revenu dans le Zontag sur son engagement à la FSSPX et les résultats du concile Vatican II, plaçant nombre de responsables politiques et ecclésiastiques belges face à leur mauvaise conscience, dans un pays en pleine déchristianisation :
Se décrivant comme « conservateur de droite, nationaliste et flamand« , il a rappelé l’importance de la religion dans sa vie privée : « dans ma vie privée, c’est très important. Cela a pris de l’ampleur au fil des ans. J’ai été élevé dans la religion catholique, mais je n’étais pas pratiquant. Enfant, j’allais rarement à la messe, mais aujourd’hui, oui. Il me manquait quelque chose dans ma vie et c’est pourquoi j’ai cherché un sens et une profondeur. J’ai trouvé cela dans la foi. On remarque que de plus en plus de jeunes recherchent cela« .
Invité à réagir à l’image jugée « macabre » (!) du mouvement lefebvriste, le nouveau vice-président du Vlaams Belang a tenu à rassurer: « Non, ce n’est pas macabre. Leur particularité est qu’ils ne se plient pas aux dogmes du Concile Vatican II ». Pour lui, « avec le Concile Vatican II, on voulait populariser l’Église en la rendant plus flexible et accessible. C’est le contraire qui s’est produit. Le mystère a disparu et l’Église est devenue presque vulgaire. De plus, on a commencé à dire que toutes les religions se valent. Je ne suis pas d’accord. Pour moi, l’islam n’est pas compatible avec le christianisme et donc avec la culture flamande. »
La fachosphère va vers la fachosphère. Logique.