En Une

La réalité de l’Eglise postconciliaire : déchristianisation et chute des vocations à travers le monde

Commentaires (5)
  1. Nunolagan dit :

    Le simple fait que beaucoup d’africains abandonnent la foi catholique après s’être établi en Occident est révélateur.

    L’Afrique n’échapera pas au déclin, hélas. Les chiffres consitituent l’arbre qui cache la forêt.

    Plusieurs facteurs : lacunes dans l’enseignement du catéchisme, non-transmission de la foi dans les familles, abus liturigiques, évangile de la prospérité, mauvais discernement des vocations, oeucuménisme (toutes les religions se vallent), percée agressive de l’islamisme, conquête islamique de zones chrétiennes, enseignement universitaire de plus en plus progressiste, influence grandissante des loges maçonniques parmi les élites, etc.

    Souvent, aller à l’église est un phénomène purement sociologique qu’un réel désir de Dieu. Pour beaucoup, il s’agit d’une quête purement matérialiste. La preuve, les messes dites « charismatiques » où ont lieu de pseudo-miracles font plus de recette. Le profil de prêtre qui marche le mieux sont les fameux « charismatiques », faiseurs de miracles et diseurs de bonnes aventures.

    Sans oublier que l’Afrique a pour l’instant échappé aux scandales des abus MAIS ce n’est qu’une question de temps car beaucoup de clers n’ont pas une bonne moeurs.

  2. Bruno ANEL dit :

    Chute des vocations amorcée des 1950

  3. Joseph Dastros dit :

    Cette déchristianisation touchera évidemment l’Afrique. En Afrique de l’Ouest vous avez les phénomènes de l’urbanisation qui coupe les gens de leurs communautés, plus les téléphones portables en grande diffusion avec un effet évidemment délétère. Et puis le clergé et les vocations ne sont pas exemptes de problèmes (corruption, intérêt pour la position sociale, moeurs). Les vocations religieuses patinent déjà à certains endroits.

  4. Raymond dit :

    Après les conciles Vatican, l’Église devait s’ouvrir sur le monde. C’est fait, elle a été absorbée par lui.

  5. Arome dit :

    Bonjour,

    la situation est grave, et les esprits sont crispés. Pour s’en sortir avec les bonnes volontés qui restent, je propose d’être attentif aux expressions utilisées.

    – dans « Eglise conciliaire », il y a « Eglise ». Si on rejette « l’Eglise conciliaire », pour les gens de bonne volonté qui sont dedans, on rejette l’Eglise. Cette critique est perçue comme émotionnelle, un rejet en bloc. Et la solution s’impose : faire une nouvelle Eglise qui ne soit pas conciliaire. Pas une bonne idée, qui sera rejetée (à raison).

    D’accord avec Mgr Schneider : la messe est le coeur de l’Eglise. La nouvelle liturgie est ambigüe. Quand le coeur est malade, tout est malade. L’Eglise est malade de sa liturgie ambigüe, qui génère un esprit flou et de compromission.

    Donc, que pensez-vous de ne plus critiquer « l’Eglise conciliaire », et de dire plutôt : « au vu du bilan de la nouvelle liturgie, je préfère l’ancienne » ? Comme ça vous fédérez tous ceux qui veulent vivre, où qu’ils se situent, et vous ouvrez une discussion rationnelle sur un sujet tiers.

    Unité de prières, Dieu vous garde