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Abus sexuels du clergé : les Oblats de Marie Immaculée ouvrent leurs archives au Canada

Commentaire (1)
  1. Marek dit :

    Ouvrir les archives, dénoncer les abus, nettoyer les écuries d’Augias, chasser les brebis galeuses, laisser parler librement les victimes, les dédommager, leur demander pardon : oui, bravo, ce n’est pas trop tôt. La défense des Institutions, des corps établis, des notables ripoux, les réputations surfaites, la pieuse omerta : c’est fini. Ouvrons grandes les fenêtres et qu’un vent frais et salutaire balaie tous ces miasmes étouffés. Malgré tout, il y a un risque, ou des risques : la vengeance recuite, l’appétit du gain, la mythomanie, le désir d’exister, le besoin de nuire, la détestation du prochain. On voit renaître des vocations de Robespierre l’Incorruptible, de Saint-Just l’Archange, de Savonarole l’Illuminé, de Lénine le bolchevik, de Guingouin l’Epurateur, d’Al Joulani le Justicier. Je me permets d’annoncer que des cellules ad hoc, des infiltrés dûment mandatés, sont désormais à l’oeuvre pour phagocyter des organismes, de préférence catholiques, jouissant encore d’une bonne réputation, et dont l’utilité sociale est reconnue. Certes, personne n’est parfait, « nobody is perfect », et on peut toujours trouver des failles dans le plus bel édifice, surtout si on les provoque. Voilà, ouvrons l’oeil, et le bon.