Notre-Dame de Paris : Mgr Lidl fait la risée d’internet

On peut se demander jusqu’à quel point l’attitude de Mgr Ulrich pendant toute la période qui a suivie l’incendie de Notre-Dame de Paris jusqu’à sa “réhabilitation” ne ressemble pas en fin de compte à celle de Mgr Gobel, l’évêque constitutionnel qui au cours de la Révolution française a laissé saccager l’illustre cathédrale (et lieu de pèlerinage aussi) pour finalement renoncer à sa charge. Qu’on en juge :
– Mgr Ulrich ne s’est pas beaucoup inquiété de connaître les causes de cet incendie auprès des pouvoirs publics (ministères concernés) chargés de maintenir l’intégrité et la sécurité des lieux ; ni même inquiété auprès du Parquet pour savoir si cet incendie avait des causes criminelles ;
– Mgr Ulrich ne s’est pas manifesté pour examiner si la désignation de nouveaux titulaires des grandes orgues a été réalisée en toute transparence ; des reproches sérieux de” népotisme” ont été adressés aux autorités ecclésiastiques compétentes pour la désignation de l’un de ces organistes qui manifestement pas ne remplissait pas toutes les conditions pour exercer une telle charge ;
– Mgr Ulrich a accepté sans état d’âme de présider les cérémonies de réouverture de la cathédrale et de laisser l’actuel président de la République s’exprimer par discours officiel au sein de celle-ci (donnant à cette réouverture un caractère passablement mondain) alors que c’est celui-ci qui a déclenché la procédure de révision constitutionnelle pour y introduire dans cette Loi fondamentale la liberté de l’avortement ;
– Mgr Ulrich ne s’est pas exprimé pour protester contre l’idée scandaleuse du ministre de la culture souhaitant que dorénavant l’on fasse payer des droits d’entrée pour ceux qui veulent aller dans la cathédrale, notamment pour y prier et faire un pèlerinage ;
– Mgr Ulrich ne s’est pas ému de la proposition faite par les ministères compétents de remplacer les vitraux qui ont été détruits au cours de l’incendie par des vitraux modernes et plus encore par des vitraux dont la symbolique liturgique et spirituelle est manifestement douteuse ;

et puis quelle est cette idée saugrenue de se déguiser en habits sacerdotaux façon “Lideulle”, en tout cas, anti-liturgiques et hideux ?

Ce ne sont pas simplement des négligences et des manquements constatés, mais cette attitude signifie surtout accepter le saccage de cette cathédrale hautement symbolique de la Chrétienté et montrer que l’on renonce de fait à sa charge épiscopale.

Nous, les fidèles, nous ne pouvons pas laisser passer cela. Un sursaut de courage et de charité exige que nous réagissions de façon appropriée contre situation qui fait honte à Jésus-Christ ayant institué Ses apôtres pour gouverner Son Eglise.