Comme l’a noté Riposte catholique, certains choix liturgiques ont été édifiants et consternants. On pourrait au passage s’interroger sur une gamme multicolore qui n’a aucun ancrage dans l’histoire de la liturgie : on est soit dans le temps de l’Avent, soit dans celui de la Pentecôte, etc. C’est soit rouge, soit blanc, soit vert… Même le Mouvement liturgique n’aurait pu concevoir un mélange aussi aberrant qui n’apporte que de la confusion sur ce qui est célébré. Mais les couleurs ont suscité des commentaires caustiques, qui démontrent que la bêtise peut-être abyssale quand on ne prend pas le soin du service de Dieu. Qui Google chrome, qui Lidl… Justement, Lidl a réagi :
Et encore, vous n’avez pas vu ses baskets ! 🔴🟡🔵 https://t.co/qo0sQnM7Hs
— Lidl France (@lidlfrance) December 8, 2024
L’Église de France est-elle obligée de donner le bâton pour se faire battre ?
Bravo aux artisans qui ont réparé Notre-Dame ! En revanche, pouur les tenues liturgiques du clergé parisien, j’ai pensé à l’Inca et ses acolytes dans « Le temple du soleil », ceux que le capitaine Haddock traite de figures de carnaval ( « fini le carnaval » aurait d’ailleurs dit le cardinal Bergoglio juste après son élection sur le trône de Saint Pierre, Mgr Ulrich semble le démentir).
Non seulement c’est laid mais c’est ridicule.
On se demande comment des gens sensés peuvent accepter d’enfiler des machins pareils ! …
Depuis qu’ils ont relégué le Christ ils n’ont plus aucun respect même pour la liturgie.
Tout à fait d’accord avec vous! La laideur — car ses ornements ne sont pas beaux, et l’Eglise de Paris ne manquait pas d’ornements anciens magnifiques, dignes et conformes à la liturgie pour aller commander des nouveaux en un temps d’austérité — n’évangélise pas. Quelle image d’alignement sur le monde… Le Saint-Père a bien fait de bouder cette cérémonie: on lui aurait mis des parements ridicules…
D’ailleurs, une question: on met un nouveau fond baptismal bien au centre, outre l’ancien relégué dans une chapelle: il me semblait que depuis saint Grégoire le Grand il est prohibé dans l’Eglise catholique de mettre plus d’un fond baptismal dans une même paroisse??? (C’est pour cela que les chapelles de châteaux – dont Versailles – ne pouvaient en avoir, ni donc de baptême: il fallait aller en paroisse…) Vraiment n’importe quoi.
c’est le retour des arlequins!!
Deux questions :
Combien ont coûté ces tenues « liturgiques » ?
Qui a les a payées ?
R.R
Les parisiens se délectent de ce qui, chez eux, n’est pas comme dans le reste de la France : des déguisements pour le clergé, un orgue gigantesque permettant de faire beaucoup de bruit… Ceux qui n’apprécient pas sont des ploucs. Quoi qu’il en soit, il faudra donner des leçons de liturgie à M. de Castelbajac et probablement aussi à Mgr Ulrich.
Spectacle ridicule où le politique s’est étroitement mêlé au sacré, comme pour l’effacer.
Et ce n’est pas sans une vive appréhension que j’attends de découvrir les vitraux « macron », alors que le remplacement des vitaux de Violet le Duc qui ont MIRACULEUSEMENT échappé au sinistre ne peut être opéré qu’au prix d’une violation des engagements internationaux de la France sur le patrimoine classé.
Ces prétentions sont d’autant plus indécentes que la République Française n’a pas versé un centimes pour des travaux qui ont été financés grâce à un élan de solidarité mondiale, ce qui a été sans doute le facteur déterminant de la rapidité de la reconstruction dont le financement était surabondamment assuré dès le début du chantier.
Cette situation devrait imposer un minimum de respect et d’humilité au prince qui nous gouverne.
Mais, il est vrai que ULRICH soit même serait en accord avec les caprices du prince, c’est du moins ce que nous ressasse notre sinistre de la culture.
C’est là l’occasion de rappeler que dans un pays officiellement anti-clérical comme la France, soumis, en tant que tel aux règles de la séparation de l’Eglise et de l’état, il n’en demeure pas moins que la nomination des membres du haut clergé est soumise au contre-seing du chef de l’état.
Dans un tel contexte, il est permis de d’envisager que pour » Monseigneur » ULRICH, la pourpre cardinalice ait bien valu quelque compromission avec le pouvoir et la conclusion d’un pacte satanique avec Macron.
Nous sommes très loin de la Grande Histoire et de la conversion de Henri IV qui n’avait d’autre but que la pacification du royaume et le retour à son unité.
Ces excentricités liturgiques, vestimentaires et autres, traduisent un grave défaut de sens du sacré, et le plus grave, du fait de responsables ecclésiastiques qui les ont décidées.
Ma remarque s’étend plus largement au nouveau mobilier de Notre Dame en discordance totale avec la majesté du lieu. Pour être parfaitement honnête, je fais exception de l’ambon qui arrive encore, de façon assez curieuse, à s’intégrer.
Il est d’autres excentricités qui m’interrogent plus gravement, car elles touchent cette fois-ci aux clercs eux-mêmes. Quel est le sens de ces bijoux qu’exhibent à la fois Monsieur le Recteur de Notre Dame et Monseigneur l’Archevêque ? Une bague torsadée ainsi qu’un bracelet pour Mgr Ribadeau-Dumas, des bracelets pour Mgr Ullrich. Les plans serrés des caméras au moment de l’élévation mettent en évidence ces éléments exogènes.
A propos de l’élévation, pas mal de célébrants s’en tiennent à montrer la sainte Hostie sans accomplir de réelle élévation. C’est bien ce geste accompli avec désinvolture d’une seule main et qui me heurte profondément que j’ai relevé chez Mgr l’archevêque de Paris. Si ce dernier souffre d’arthrose invalidante, qu’il veuille bien me pardonner cette remarque.
Pour ce qui regarde la procession de sortie de cette première messe à Notre Dame, le célébrant principal a-t-il à rester en arrière pour se livrer à un cérémonial de serre-mains avec les autorités civiles?
Oui, nous sommes confrontés à une déflation du rite et à une perte du sens du sacré qui trouvent leur cause dans une foi défaillante.
Arlequin s’introduit dans la cathédrale.
J’ai pensé à des bonshommes de la célèbre marque LEGO. Personnellement, je boycotte toute messe où les prêtres s’abilleraient en vêtements de carnaval. Bientôt les confessionnaux dans des machins en plastique multicolore ? Des bénitiers en inox? Un autel en contreplaqué ? Un peu de respect.
On ne peut s’empêcher de penser à ce défilé de mode ecclésiastique impertinent de Fellini Roma en 1972.
https://youtu.be/QMQ4JicUs1A?si=5mH6q720U0Uv2HZh
Dans une église, que je ne citerai pas, la messe du soir se célébrait dans une chapelle latérale sur un autel en « plexiglas », avec un ambon de la même matière. Aujourd’hui, il n’y a plus de messe du soir du tout….
… N’ayons pas peur de le dire l’esprit conciliaire continue de souffler : encouragés par Bergoglio tous ces mêmes malhonnêtes, prétentieux conciliaires qui outragent Notre Dame de Paris la très Sainte Vierge Marie la Mère de Dieu dans cette cathédrale, interdisent la Messe catholiques traditionnelle, se moquent du Christ et de son Église, des prêtres et des fidèles catholiques, ces grotesques imbéciles se moquent aussi dans cette circonstance, des courageux pompiers parisiens, des nombreux artisans qui ont durement travaillés et des nombreux généreux donateurs !
vivement que notre pays retrouve la tradition catholique,car tout cela est a desesperer!