Le diocèse de l’Yonne serait-il au bord de la perte de Sens, tant le transfert de Mgr Wintzer a résonné comme un coup de Tonnerre. Paix Liturgique revient sur l’installation de celui qui va aller habiter à Auxerre, comme tous les évêques depuis les années 1970, au milieu des questions lancinantes quant au départ de son prédécesseur.
“Le 6 octobre 2024, il n’y avait en tout et pour tout qu’une douzaine d’évêques pour installer Mgr Wintzer comme ” Nouvel” archevêque de Sens – mais sans qu’il n’ait de pouvoirs sur la prélature de la Mission de France, que Mgr Giraud a gardée. Les fidèles qui étaient allés à la messe d’ordination de Mgr Drouot à la Charité sur Loire en en juin pouvaient faire la comparaison – au détriment de Sens – avec les nombreux évêques alors présents et les milliers de fidèles, dans les chapelles rayonnantes, le chœur, les cours extérieures… la cathédrale de Sens, où de nombreuses chaises avaient été disposées dans les bas-côtés – mais pas le déambulatoire, tout de même, n’était pas même pleine”.
Du côté des évêques, service minimum. Le prédécesseur de Mgr Wintzer, Mgr Giraud, est resté en Ardèche. Mgr Hérouard (Dijon) et les évêques de la province – qui ne sont que deux, Mgr Drouot (Nevers) et Mgr Rivière (Autun), l’évêque de Langres – qu’on dit prêt à tout pour en partir, Mgr de Metz-Noblat, l’évêque de Tulle bientôt à Blois Mgr Bestion consacré par Mgr Wintzer quand il a été ordonné évêque, le nonce apostolique, deux évêques émérites de Sens dont Mgr Patenôtre, l’émérite de Troyes Mgr Stenger…
Mgr Ulrich (Paris) qui habituellement ne loupe pas une installation en province, était prévu, mais a fini par ne pas venir. Pas plus que la conservatrice des monuments historiques – la cathédrale, presque seul monument en bon état de Sens, est gérée par l’Etat, le député RN Julien Odoul, le sénateur, le sous-préfet d’Avallon, tout au sud du diocèse… mais les maires de Sens et d’Auxerre et le préfet sont là. Et de même, les organisateurs ont renoncé à demander la relique de la vraie Croix donnée par Charlemagne située au musée religieux, dit « trésor d’en haut », pour se contenter d’une relique de la vraie Croix située dans la sacristie de la cathédrale.
Le Credo en latin dans une cathédrale silencieuse
Mgr Wintzer, bien que parti de Poitiers après avoir consciencieusement essayé de flinguer la messe traditionnelle qui existe dans le diocèse depuis le milieu des années 1980, a toujours aimé la pompe, comme bien des médiocres – les intitulés de ses nominations ont des airs, des titres et des longueurs d’Ancien Régime, et à Sens il avait déjà fait mettre ses armes au-dessus de la cathèdre ancienne.
Portée par le curé d’Auxerre, la cérémonie offrait le grand écart désormais habituel d’une Eglise qui ne sait plus trop où elle va – un offertoire Laudato Si, « et en même temps » le Credo en latin, chanté par quelques choristes et fidèles dans une cathédrale remplie de fidèles plutôt âgés, et pour le coup assez silencieuse…
Un ex-archevêché dans un triste état, déficitaire, inquiet du passif de Mgr Wintzer à Poitiers
Bien que la vraie cathédrale et l’ex-archevêché s’y trouvent toujours, Sens est dans un triste état du point de vue religieux. Trois églises de la ville sont désaffectées de fait – saint Antoine, ex-chapelle de la maison mère de la Providence de Sens, qui jouxte la maison de retraite toujours exploitée, est abandonnée aux pigeons au nord. A l’est, l’église saint Savinien – à ne pas confondre avec la basilique, où a lieu la messe du samedi soir, est couverte d’un toit de tôle et sert de dépôt de tableaux, juste à côté d’un presbytère qui est lui, en service. Dans le centre, l’église Saint-Pierre le Rond, « spot » d’urbex prestigieux, est quasi abandonnée. A l’ouest, saint Maurice située sous le pont va entrer en travaux de restauration. D’autres églises ne sont plus qu’ouvertes en semaine, pour des groupes de prière, comme saint Pregts au sud du centre-ville, pourtant récemment restaurée. Sainte Mathie, juste au nord du centre-ville, avec son clocher retenu par des filets, ne sert que pour la messe traditionnelle. Autour de la ville, seules quelques églises ont la messe régulièrement, dont celle de Saint-Clément à 3 km de Sens – la municipalité fait des travaux sur l’église, restaure actuellement la sacristie.
Bien que la ville compte encore un Carmel (à l’est de la cathédrale), un foyer Domini de la FMND dans l’ancien couvent des Dominicaines de l’Eucharistie tout au nord, une communauté de sœurs indiennes à l’archevêché et une communauté de religieuses belges qui vient d’arriver, l’aspect religieux de Sens est plutôt derrière que devant – musée de l’archevêché, ancien séminaire à l’est de la cathédrale, ancien couvent des Célestins devenu collège Mallarmé, ancienne abbatiale saint Jean lès Sens à l’est de la ville – dont il ne reste que le chœur, entouré des bâtiments de l’hôpital, délabré et entouré de barrières depuis des années.
Il n’y a meme plus de librairie religieuse – celle qui se trouve juste à côté de la cathédrale appartient à une laïque, qui loue à un autre laïc, et Mgr Giraud de tout son épiscopat, n’y est jamais rentré, même s’il passait régulièrement devant en allant à la cathédrale, dont l’entrée sud – celle du musée aussi, est juste à côté. « Avant, le diocèse en avait trois, à Sens, Auxerre et Vézelay. Mais une d’entre elles a été en difficulté et elle a coulé les deux autres », se rappelle la libraire.
Des diocésains inquiets
Surtout, les habitants de Sens ont entendu parler de la grande braderie organisée par Mgr Wintzer à Poitiers, et elle les inquiète – dans une ville où l’archevêque ne réside plus depuis les années 1970, celui d’alors, qui s’entendait bien avec le préfet, ayant préféré déménager à Auxerre dans un carré de bâtiments qui ont été rénovés sous Mgr Giraud, avec même une charmante petite chapelle, il reste encore un ancien archevêché partiellement loué – avec une grande chapelle, un presbytère de la cathédrale avec des bâtiments sur deux cours, un ancien patronage près de la basilique saint Savinien, les emprises des établissements d’enseignement privé et du Carmel – plus que six religieuses – le passif de Mgr Wintzer en matière de ventes inquiète.
D’autant que le diocèse de Sens Auxerre n’est pas vraiment en bonne santé. Il est d’ailleurs l’un des rares, relève Riposte Catholique qui l’épingle le 9 octobre dernier, à ne pas publier ses comptes. « Le diocèse est en déficit de 300.000 euros par an, et jusqu’ici, il s’en sortait en vendant des presbytères à la campagne, parfois en dépit du bon sens. Des curés doivent louer des logements que leur paroisse leur rembourse. Depuis des années, sous Mgr Patenôtre, Giraud, on va vers l’effacement progressif – en trente ans, ils vendent tout ce que des générations ont accumulé », constate, quelque peu déprimé, un diacre. « Et il n’y a pour ainsi dire personne pour s’y opposer, d’autant que Mgr Giraud avait modifié les statuts de l’assemblée diocésaine, qui présente les comptes une fois par an, les prêtres n’en sont plus membres de droit (!) ».
Un laïc bénévole dans une paroisse constate : « ici, c’est le diocèse EHPAD » [maison de retraite] « Plus encore à la campagne, et l’église, c’est encore plus l’EHPAD. On est vraiment en fin de vie ». Affectation tristoune qui accueille parfois des prêtres dont les diocèses voisins ne veulent plus. Et donc maintenant un évêque promu-sanctionné, viré de Poitiers à coups de crosse. Le restaurant en face de la cathédrale se met au diapason – le midi juste avant l’ordination, il y a de l’andouille en plat du jour.
Record battu : deux heures que Mgr Wintzer est évêque, et ses prêtres veulent déjà quitter le diocèse
Et ce n’est pas l’homélie de Mgr Wintzer qui va faire changer d’avis les sénons et les auxerrois – ni le pot de l’amitié, sous la grande halle pentagonale de Sens, construite en 1882 à l’emplacement de l’ex Hôtel-Dieu déjà transformé en temple du commerce, dont les entrées sont pourvues de vitraux qui représentent les fruits et légumes, les fleurs, les champignons tirés des illustrations du Larousse 1879, contemporain de la construction, mais installés en 2015 par la ville. En contemplant les raves, les navets, les courges et les chrisanthèmes – ni fleurs, ni couronnes pour Sens Auxerre – d’aucuns repensent à l’homélie de Mgr Wintzer deux heures auparavant, où à peine arrivé, il s’attaque au sacerdoce, portant son désenchantement en étendard : « l’évêque est un homme ordinaire, digne de considération comme l’est tout être humain […] en considérant certains, je souligne certains, car c’est souvent moins le cas pour certaines, les femmes, comme ayant une sorte d’humanité hors normes, et dans l’Eglise catholique c’est conforté par le style de vie que nous avons choisi […] ce qui est grave, c’est que ceux qui soutiennent cela, entretiennent cette image d’une humanité exceptionnelle ».
“Si on entend être prêtre, évêque, pour se donner un statut, pour attirer considération et révérence », dit celui qui a fait mettre ses armes au-dessus de la cathèdre ouvragée de Sens, et non d’une chaise de classe, « on s’expose à tous les dangers, à toutes les désillusions, et on s’éloigne du chemin du Seigneur », assène Mgr Wintzer devant ses collègues évêques et curés qui regardent leurs chaussures. « Chercher des héros, des êtres hors normes, à cette conséquence de ne plus accorder confiance à l’humanité », déroule Mgr Wintzer, à mille années lumières de la réalité de Sens – ville où une écrasante majorité d’habitants ignorent même qu’ils changent d’évêque, le nom du nouveau, celui de l’ancien.
« Le cri des victimes, la CIASE, ce qu’on apprend sur l’abbé Pierre, ne peut être sans conséquence sur le fonctionnement de l’Eglise catholique ». Et pourtant si, rien ne change, et après avoir tout bradé à Poitiers et s’être glorifié devant ses proches d’avoir une armoire dans son bureau avec les « casseroles » de ses prêtres, notamment en matière d’abus, de vols, de destructions – un de ses prêtres a fait pulvériser des confessionnaux Renaissance à coups de hache – Mgr Wintzer est transféré à Sens Auxerre, et pourra reconstituer une armoire.
« Nous avons tous besoin de considération […] n’allons pas chercher des merveilles, des bienfaits […] les bienfaits du monde, c’est nous. […] Ce qui est beau, ce qui est digne d’admiration, c’est l’humanité que nous partageons tous », plaide encore Mgr Wintzer, dans une logique désespérément horizontale, dont toute aspiration vers le haut, le Salut, semble absente. « Nous n’avons pas encore découvert combien Dieu nous aime […] c’est un chemin que je vais emprunter avec vous pendant les années qui viennent », affirme encore Mgr Wintzer qui se voit déjà mourir dans l’Yonne, enterré dans la cathédrale de Sens – il s’est réjoui dans sa première lettre à ses nouveaux diocésains de ne pas être enterré à Poitiers.
Sous la voûte du marché de Sens, certains prêtres s’échangent les numéros des vicaires généraux des diocèses réputés accueillants. « Son homélie est triste, ce n’est pas une humilité joyeuse. Sa vision du bonheur des fidèles, elle vous donne le bourdon », charge un prêtre, pour lequel « dix ans de Mgr Wintzer, ça ne va pas être triste. Son chemin, c’est de finir de rayer de la carte le diocèse, et c’est bien ce qu’il était en train de faire à Poitiers. On l’a mis ici car Sens Auxerre, tout le monde s’en fiche. Tout comme l’Yonne. Nous n’existons plus dans les têtes et les plans des décideurs ».
La question lancinante du départ de Mgr Giraud
Son prédécesseur Mgr Giraud n’est pas là. Il est resté en Ardèche, où le temps est pourtant pour une fois moins clément qu’à Sens – sur deux semaines d’octobre, il pleuvra des cordes et des hallebardes sur l’Ardèche, jusqu’à 600 mm d’eau en 48 h sur les Cévennes – un an de pluie en deux jours. Mais la question de son départ est dans toutes les consciences, et visiblement, il y a un loup.
Aux ardéchois, Mgr Giraud avait expliqué lors de son installation – alors que ses diocésains lui offraient une poule – qu’il se rapprochait de sa mère, âgée, pour veiller sur elle. « Il est parti car il en pouvait plus, il avait fait le tour de Sens Auxerre, il ne pouvait plus rien améliorer, et qu’il voulait rentrer chez lui, en famille », tranche un laïc au service d’une paroisse auxerroise. Il a pourtant gardé la mission de France, « mais veut s’en débarrasser pour ne plus avoir à venir à Pontigny une fois par mois », croit savoir un diacre. « Mais ce n’est pas Mgr Wintzer qui l’aura. La mission de France n’en veut pas, et objectivement, c’est trop lourd de gérer et le diocèse, et la Mission de France ».
Un autre prêtre s’avance : « Mgr Giraud voyait Viviers qui n’arrivait pas à trouver de titulaire, comme il est de là bas, il s’est dévoué, de peur de voir le diocèse finalement disparaître, rayé de la carte. Et comme Rome est plutôt opposée aux velléités de regroupement des diocèses en France… ». Moins optimiste, un diacre tranche après l’homélie de Mgr Wintzer: « Mgr Giraud est parti car il y avait trop d’affaires – de mœurs notamment – pas assez de prêtres, pas assez de moyens, et qu’il était usé jusqu’à la corde. Ici, c’est un diocèse mouroir. Mgr Wintzer a l’air déterminé car il arrive, mais il finira pareil, il demandera Tulle ou Mende plutôt que de finir ici ».
Autre absent de marque – celui qui fut jadis le prêtre le plus célèbre du diocèse de Sens Auxerre, le curé de Joigny-Migennes Matthieu Jasseron, ex « père Tiktok » dont les vidéos parfois sacrilèges, souvent banalisant l’homosexualité, niant son caractère peccamineux, l’Enfer etc. ont fait parler bien plus que le diocèse où l’action de Mgr Giraud – des fidèles lassés de l’inaction de l’évêque à son égard, et d’une seule (molle) condamnation de la CEF, avaient même créé un site, père-matthieu.com [aujourd’hui hors ligne] pour rappeler le magistère et l’enseignement de l’Eglise à chaque hérésie qu’il affirmait à longueur de contenus vidéos.
Alors que personne ne semblait avoir de nouvelles sur celui qui a arrêté les réseaux sociaux le 13 décembre dernier « par peur de devenir un gourou », et avec un mea culpa tardif – bien pratique pour Mgr Giraud qui ne laissait pas un prêtre incontrôlable à son successeur – il a annoncé ce 20 octobre dans une vidéo qui s’est répandue comme une traînée de poudre dans la cathosphère puis l’ensemble des médias – pratique, quand on vient de sortir un livre et qu’on cherche à vendre un autre projet d’ouvrage, sur les « failles dans l’Eglise », qu’il quittait le sacerdoce, rendait sa soutane, « plus en phase avec l’Eglise institutionnelle pour rester un de ses prédicateurs, gestionnaires, fonctionnaires du culte ».
Et ce n’est pas – jure t-il, « une histoire de meuf, de mec, de casseroles au cul, d’excommunication, de sanction ou quoi », même si un prêtre du Morbihan lui aussi coutumier des positions hétérodoxes, inexplicablement couvert dans un diocèse plutôt conservateur, prétend sur X le 21 octobre dernier qu’il y a « une affaire de drogue derrière cette affaire ».
Surtout, l’ex père Jasseron pose enfin la question que tout le monde se pose depuis 2019, « je me demande comment j’ai fait pour devenir prêtre. J’ai toujours eu un côté anarchiste, libertaire […] Je me demande aussi comment l’Eglise a pu accepter de m’ordonner prêtre. Déjà au séminaire j’en avais fait des vertes et des pas mûres ». Question à poser au séminaire intercontinental d’Orléans, qui forme des prêtres pour Tahiti, l’Océan indien… et l’Yonne, à Mgr Giraud qui voulait ordonner au moins un prêtre, aux eudistes noyés dans les affaires en tous genres et le déclin irréversible de leur congrégation… et à ceux qui ont été bien contents d’utiliser le père Tiktok pour tenter de « bouger les lignes » en faveur du lobby LGBT dans l’Eglise et créer un précédent. Avant de le presser jusqu’au bout et de le jeter de l’institution sans ménagement.
Riposte Catholique relève encore, ce 21 octobre : “dans sa vidéo, le désormais ex-prêtre, qui vient de sortir un livre – on peut donc se demander s’il s’agit d’une partie de sa campagne médiatique de promotion, fait à partir de la 16e minute plusieurs révélations qui interrogent bien au delà de Sens Auxerre et méritent effectivement d’être connues, notamment sur une possible cause du départ de Mgr Giraud de Sens vers Viviers :
“je me suis fait molester et agresser par un évêque, j’ai subi la pression des services secrets – les renseignements territoriaux – pour me voir interdire d’aller à un rassemblement d’Eglise car ma présence suscitait une certaine peur auprès de certains prélats car je risquais de dévoiler quelques scandales. Avec la promesse que si je m’y rendais je me ferai embarquer. Je me suis fait révéler dans la presse un secret équivalent à un secret de confession que j’avais confié à un archevêque. Pareil, avec une des haut placées de la CEF qui a révélé à un des journaux chrétiens les plus lus de France des choses qu’elle m’avait assuré de garder secrètes. On a usurpé deux fois mon identité sur les réseaux sociaux et pendant six mois, la première par une filiale d’un des grands groupes financiers catholiques, l’autre par un des plus gros diocèses.
J’ai été diffamé par des journaux chrétiens qui savaient qu’ils écrivaient radicalement l’inverse de ce que je cherchais à exprimer. On a mis la pression sur la responsable d’une communauté religieuse en lui faisant comprendre que ce serait toute sa communauté qui paierait les pots cassés au prétexte qu’elle était mon accompagnatrice spirituelle, si elle ne trouvait pas les moyens de me faire taire. On m’a envoyé au tribunal ecclésiastique pour me faire condamner par le chanoine pénitencier. Dieu merci, j’ai été relaxé.
[…] La hiérarchie, le Vatican, s’est contentée de déplacer l’évêque qui m’avait le plus abîmé et a permis à deux autres qui m’avaient persécuté d’être les présidents de commissions d’écoute des victimes dans certaines communautés suite à certains abus”.
De quoi s’interroger en effet sur les causes réelles du départ de Mgr Giraud. Et visiblement Mgr Wintzer, qui communique le soir du 20 octobre, a aussi regardé la vidéo : « Au service du diocèse depuis le 6 octobre dernier, je ne connais pas encore Matthieu Jasseron ni sa situation ; je le rencontrerai dans les prochains jours. Chaque histoire est personnelle et il faut se garder d’en tirer des conclusions générales. Cependant, un tel événement n’est pas sans interroger notre Église dans l’Yonne, le ministère de prêtre, la formation ».
Bref, bienvenue dans l’Yonne, Monseigneur !