La volonté du diocèse de Nancy de vendre une église, Notre-Dame de Franchepré à Joeuf, alors qu’elle a été restaurée pour 600.000 euros dont des fonds publics et qu’elle représente un monument important de l’histoire locale, suscite une forte polémique. Le maire, soutenu par un historien local, demande au diocèse – qui affirme que l’église est trop chère à entretenir et qu’elle n’a plus de fidèles depuis 2017 – de lui céder l’édifice pour l’euro symbolique.
Paix Liturgique s’était déjà intéressée, l’an dernier, suite à la polémique engendrée par la volonté de vendre la chapelle Notre-Dame du Fer construite par les ouvriers des aciéries de Chaligny, à la propension du diocèse de Nancy de vendre ses églises, y compris pour des usages profanes, entraînant sur le temps long un “suicide comptable et spirituel” pour l’entité, mais aussi pour le diocèse de Saint-Dié voisin qui a le même économe. Depuis, la vente de l’immobilier diocésain a été encadrée par le nouvel évêque, mais les contingences financières semblent avoir acté le retour de la liquidation générale du patrimoine du diocèse de Nancy.
“Sur la petite colline de Joeuf, au nord-ouest de Metz, au milieu de l’ancienne cité ouvrière, l’imposante église Notre-Dame-de-Franchepré attend de savoir ce qu’elle va devenir. Trop chère à entretenir, le diocèse de Nancy-Toul a annoncé début 2023 la mettre en vente. L’édifice, construit en 1911 par la famille de Wendel, a pourtant été rénové il y a une vingtaine d’années pour 600.000 euros. Dans cette somme, “500 000 euros ont été collectés par la mairie ou financés par de l’argent public. Si le diocèse peut vendre l’église, c’est grâce aux travaux que nous avons payés !“, assure André Corzani, le maire de Joeuf, qui a demandé mi-juillet au diocèse de céder l’église Notre-Dame-de-Franchepré à la commune pour un euro symbolique.
En attendant une réponse, l’élu s’est tourné vers un historien local pour faire connaître l’importance culturelle de l’église récemment désacralisée. “Les derniers offices ont eu lieu en 2017, juste après l’inhumation d’Aldo Platini, le père du célèbre footballeur qui a été baptisé ici, explique Roger Martinois en montrant le bénitier en pierre d’Anjou. Sur les vitraux les armes de la famille de Wendel et les représentations de la vie quotidienne des mineurs et des sidérurgistes de la commune.
“Les ferronneries ont été réalisées par un artisan Jovicien de l’époque, l’orgue est unique en Grand Est puisqu’elle a été créée par un facteur de renommée internationale. On trouve aussi des représentations de Sainte-Barbe et Saint-Eloi, patrons des mineurs et sidérurgistes”, liste le président du Cercle pour la promotion de l’histoire de Joeuf. Le maire de la commune embraye : “chaque élément qui constitue l’église parle d’un moment fondateur de la ville. Il ne faut pas oublier que plusieurs générations d’habitants ont été baptisés ou se sont mariés ici.” Si l’entrée “est la seule partie qui nécessite une rénovation“, la nef et le choeur de cette église de 1 500 places, la plus grande du bassin, semblent en excellent état”.
Une petition contre la vente de l’église a réuni plus de 1500 signatures ; de son côté, le diocèse affirme avoir des contacts pour transformer l’église en logements et qu’il imposera des clauses pour éviter l’installation d’un commerce inconvenant avec le lieu ou qu’il n’ait une utilisation cultuelle.
Depuis Vatican II les évêques de France sont les pires démolisseurs de l’Eglise (avec en grand E).
Ils ont détruit la foi catholique et maintenant ce sont les églises (avec un petit e) qu’ils détruisent.
Ces évêques modernistes n’ont plus la foi catholique.