En Une

Vers un effacement de l’abbé Pierre de l’espace et de la mémoire publics ?

Commentaires (6)
  1. Courivaud dit :

    C’est ce qu’on appelle du harcèlement médiatique.
    ASSEZ !

  2. Père Gruber dit :

    Le “débat symbolique et moral” n’aura un sens que quand les évêques puniront ceux qui ont abusé de personnes (y compris des séminaristes et des prêtres) et sont toujours EN VIE ET IMPUNIS, jamais sanctionnés, malgré les dénonciations précises (sans aucune suite de la part de l’Ordinaire du lieu ou de la Commission diocésaine). Les évêques laissent en responsabilité les abuseurs : on ne peut leur faire confiance; l’affaire “Abbé Pierre” “apparaît ainsi pour ce qu’elle est: outre l’hypocrisie épiscopale et al double parole de leur institution, de la fumée.. pour faire croire que…

  3. Arome dit :

    Il me semble que RC peste régulièrement contre les fresques du P. Rupnik…

    On peut donc avoir un débat pour arrêter une position ferme : faut-il honorer des personnes imparfaites en insistant sur ce qu’elles ont fait de bien, en passant sous silence ce qu’elles ont fait de mal ? ou est-il préférable de ne pas honorer du tout ces personnes ?

    A voir, pourvu que la position arrêtée soit appliquée à tous…

  4. Joss dit :

    Désolé mais je n’aimerais pas habiter dans une “rue de l’Abbé Pierre”, et je n’enverrais pas mes filles dans une école qui porte son nom.

  5. Courivaud dit :

    Mais ce débat, cher Arôme, il existe déjà, sauf qu’il se manifeste dans une revue comme « Causeur » où indépendamment de la tendance de cette revue en ligne, on sait le pratiquer depuis longtemps en évitant de faire des invectives ciblées sur telle ou telle personne sous prétexte qu’elle n’est pas de vos idées.
    En tout cas pour l’abbé Pierre, il est vain de s’acharner sur ce que fut son comportement à partir du moment où il n’est plus dans ce monde pour se défendre et ne peut pas bénéficier des principes excellents qui guident le droit pénal : le contradictoire et les droits de la défense (je ne suis pas le seul ici à le dire). Il serait préférable en revanche de cibler tout de suite la critique sur l’institution dont dépendait l’abbé Pierre, à savoir l’Eglise catholique à travers sa hiérarchie et à la tête de celle-ci, les évêques qui auraient/ont « laissé faire ». Vous savez comme moi que la complicité et l’abstention face à des faits répréhensibles sont punis de la même peine que celle infligée à l’auteur de ceux-ci.
    Donc, les attaques sur l’abbé Pierre sont vaines si on ne considère pas d’abord le rôle joué par les évêques dans la commission des faits reprochés. Et puis il y a la prescription.
    Ce que j’indique ici, on peut le transposer à l’affaire actuelle Rupnik (mais vous avez aussi l’affaire de Mgr Ricca, etc.), sauf que les personnes ciblées sont en vie.

  6. Luc dit :

    @COURIVAUD : Et les victimes, où se trouvent-elles dans votre laïus ?