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Montpellier : le diocèse “à flux tendu” pour trouver des prêtres

Commentaires (2)
  1. Joël dit :

    Notons la nomination d’un prêtre farouche opposant au père René Luc Giran ( qui prend une année sabbatique suite à la fermeture de Cap missio) à la tête de la paroisse Ste Bernadette ( paroisse étudiante conduite par le père René Luc )

  2. Benoît YZERN dit :

    D’une part, les hommes du Concile ont fait Vatican II, le Concile Vatican II, avant tout pour rénover l’Eglise et non avant tout pour transmettre la foi. Paul VI a été à la fois l’un des premiers acteurs, l’un des premiers témoins et l’une des premières victimes de cette priorisation de la rénovation de l’Eglise au préjudice du renforcement de la foi, d’où le déficit de fécondité de son année de la foi, en 1967-1968, et de sa réforme de la liturgie, depuis 1969-1970. Et aujourd’hui encore, nous subissons les conséquences de cette priorisation du renouveau du contenant au détriment de la transmission du contenu.

    D’autre part, presque soixante ans après l’ouverture de l’après-Concile, les évêques rénovateurs, s’ils sont réalistes, ne peuvent pas réfléchir et réagir comme s’ils ignoraient et ne comprenaient pas que le renouveau de l’Eglise est durablement et profondément dysfonctionnel, sous les angles de la fidélité doctrinale et de la fécondité spirituelle, en raison et non en dépit du Concile.

    Or, ils persistent à faire comme si le Concile n’avait pas une part de responsabilité non négligeable sur l’après-Concile, ou ils persistent à faire comme s’il était nécessaire et méritoire de continuer à subir l’effet de surplomb ou l’ombre portée, ou encore le sac de sable du renouveau sur les épaules de la transmission, qui découle du Concile.

    C’est un peu comme si des acteurs et des observateurs de la politique étaient dans le déni le plus complet sur l’influence de la Constitution de 1958 sur la structuration et le déroulement de la vie politique française, depuis 1958-1959…

    Enfin, de même que nous vivons dans un monde dans lequel les mots sont souvent piégés, de même nous vivons dans une Eglise dans laquelle les mots sont souvent piégés : ainsi, depuis que la consensualisation en direction des religions non chrétiennes et de l’humanisme agnostique, notamment onusien, est à l’ordre du jour de la prise en compte et de la mise en oeuvre des intuitions prophétiques du Concile, les hommes d’Eglise ont-ils bien conscience du fait que le mot évangélisation n’a plus du tout le même sens que jusqu’à la mort de Pie XII ?

    De même, depuis qu’un principe général de sécularisation interne du regard et du discours des clercs catholiques sur les hommes, les femmes, l’esprit et la vie du monde de ce temps, s’applique dans l’Eglise catholique, sous la conduite et dans le sillage de Gaudium et spes, les hommes d’Eglise ont-ils bien conscience du fait que l’évangélisation est fragilisée par son exposition à des tendances immanentistes ?