En ce moment, les associations diocésaines publient – comme elles en ont l’obligation légale dès qu’elles reçoivent plus de 153.000 euros de dons par an – leurs comptes annuels, généralement pour l’exercice 2021. Mais pour certains diocèses, il y a quelques ratés.
Ainsi, le diocèse de Cambrai publie le rapport du commissaire aux comptes pour l’exercice 2021. Il y a un grand sommaire, avec des titres qui vont jusqu’au 4.2.7. Cependant, le rapport s’arrête à la page 23, et au titre 3.3.3.
Erreur ? Ainsi, les “rémunérations des dirigeants” (4.2.6), le “maintien du traitement des prêtres” (4.2.3) , le compte de résultat (3.7), l’effectif (4.2.4) ou encore les garanties données par le diocèse restent sous les radars. Dommage… alors que ces publications de comptes sont censées, notamment, montrer aux diocésains et aux donateurs, comment leur argent est employé.
Toutes les associations diocésaines, à de très rares exceptions, sont gangrenées par la masse salariale.
Multiplicité des emplois , particulièrement concomitante a une mauvaise rationalisation des besoins, et à un management décalé, rémunérations extravagantes des directions, comme des cabinets externes de consulting et autres conseils du tout et surtout du rien. Programmes immobiliers déraisonnables, sont autant de vecteurs fabricants de ces désastres.
A quand des diocèses en cessation de paiement, après les affaires de touche pipi et autres dysfonctionnements psychiatriques, les ennemis restent toujours en embuscades afin d’asséner le coup d’estocade, à défaut de celui de “grâce”.
Un funeste copier-coller d’une gestion plus administrative, d’un modèle “enarquien” qu’opérationnelle, digne de l’état en quelque sorte, sauf que la manne n’est pas et de moins en moins comparable. La chute de la pratique et donc des dons, le fait d’avoir chassés la tradition, grèvent encore plus des budgets non maîtrisés.