Les religieuses de l’oeuvre Marie Saint-Frai de Tarbes, tout près de la mairie, n’ont visiblement jamais entendu parler de l’affaire Rupnik et des errements mystico-érotiques de l’ami jésuite de feu le pape François, accusé par des dizaines de victimes. Ni de leur évêque Mgr Micas, qui a fait cacher (une partie) des mosaïques de Rupnik à Lourdes en mars 2025. En 2012, ces religieuses ont fait recouvrir le choeur de leur chapelle Notre-Dame des Douleurs de mosaïques, et ériger une tour eucharistique. Nos lecteurs nous envoient des photos d’il y a quelques jours.
C’est donc une chapelle discrète et pimpante, entre la mairie et l’église sainte Thérèse de Tarbes, presque en face de l’ex institution saint Dominique :

Dès le porche, les mosaïques apparaissent sur une feuille de présentation de la chapelle

Et dedans, on ne voit qu’elles :



La tour eucharistique et les « vignettes » sont de Rupnik aussi :


Alors que s’ouvre à Lourdes une nouvelle assemblée plénière de la CEF, du 4 au 9 novembre prochain, comment ne pas penser que le maintien de ces mosaïques, si près de Lourdes et dans une maison pourtant consacrée au soin des personnes et de la douleur, témoigne d’une volonté d’une partie de l’Eglise que rien ne change malgré le rapport de la CIASE et les nombreuses affaires d’abus révélées, et que la parole des victimes – qui demandent en l’espèce le retrait des lieux de prière des oeuvres, au cours de l’élaboration desquelles des abus ont été commis – ne doit pas être entendue ?
			
				
					  
					