Dans l’obligation de boucher les trous suite à la gestion du diocèse par Mgr Batut, le diocèse de Blois fait volte-face à nouveau et a décidé de la vente de l’abbaye Saint-Georges dans le Vendômois, où il avait tenté de faire un centre spirituel :
« Depuis plus de 20 ans, le domaine de l’abbaye St Georges a été légué au diocèse de Blois. L’intention des donateurs était que, dans la mesure du possible, ce domaine puisse être un lieu d’Église. Les évêques de Blois se sont employés à faire de ce domaine un lieu d’Église. Quelques moines de l’abbaye de Flavigny y ont passé 20 ans avant d’être rappelé par leur père abbé. En 2020 un essai de centre spirituel a été tenté. Malheureusement en décembre 2022 un incendie ravage la partie château de l’abbaye et rend trop difficile et coûteux l’exploitation du domaine par le centre spirituel. Depuis le début de 2024 la partie endommagée est en reconstruction, grâce à l’indemnité de l’assurance. L’exploitation et l’entretien d’un tel domaine ne sont toutefois plus supportables par le diocèse.
Mgr Bestion souhaitant, lui aussi, aller dans le sens de l’intention des donateurs, a proposé aux abbayes de France ainsi qu’à de nombreux ordres religieux, de reprendre le domaine. Les réponses reçues ont toutes été négatives.
En conséquence Mgr Bestion ayant consulté ses conseils (collège des consulteurs, Conseil Diocésain aux Affaires Économique, CA de l’association diocésaine), et ayant obtenu un accord unanime, a pris la décision de mettre le domaine en vente. La vente sera confiée à une agence« .
Un mensonge entre plusieurs mensonges et approximations volontaires. L’abbé de Flavigny n’a pas rappelé les moines, ceux-ci avaient quitté Flavigny ! Et ils étaient très peu, dans une situation canonique en lévitation. Un dernier était resté, en clergyman pour le diocèse.
Je voudrais aussi lire le texte des donateurs. « Dans la mesure du possible » est-il vraiment présent ? Connaissant bien le clergé, je sais qu’il peut tout faire dire dans ses intérêts financiers. Si la FSSP ou une communauté traditionnaliste se portait acquéreur, est-ce que le diocèse accepterait ? On connaît de nombreux cas où les diocèses ont refusé, en espérant trouver une communauté « conciliaire » en mesure de reprendre une abbaye (ce qui est devenu irréaliste).