La presse mosellane met en ligne des témoignages d’anciens pupilles de l’IMP de Sierck-les-Bains (Rustroff) et à Rettel dans les années 1960-70, des établissements gérés à l’époque par les Dominicaines du Rosaire, congrégation fondée en 1875 par Agnès Mathis, et qui ont fusionné en 2010 avec les Dominicaines de la Présentation. Ces témoignages mettent en lumière un autre pan méconnu de la problématique des abus – dans les établissements qui prenaient en charge les enfants handicapés et/ou avec des retards de développement ou des pathologies diverses. Ces établissement sont situés à la frontière franco-luxembourgeoise, à quelques kilomètres d’une localité nettement plus connue – Schengen.
« J’ai subi des châtiments, des coups très violents avec des objets comme du bois. Ce qui m’a énormément marqué, c’est une fois lors du bain, ils ont tenté de me noyer. Ils m’ont plongé dans la baignoire et ils m’ont maintenu« , témoigne ainsi un ancien élève, placé très jeune, en 1966. Un autre ancien élève témoigne d’un abus de la part d’un travailleur laïc de l’établissement, quand il avait huit ans.
La presse nationale nous apprend qu’en 1978, trois employés de l’établissement dont une religieuse ont été condamnés pour avoir maltraité des élèves. A l’époque, après une violente correction infligée à un enfant de quatorze ans, une stagiaire éducatrice avait prévenu les parents, qui avaient porté plainte. Le Monde, en relatant l’affaire, rappelle aussi le mérite des religieuses, qui s’occupaient d’enfants rejetés dans d’autres établissements, à une époque où la prise en charge associative ou publique n’était pas du tout développée comme elle l’est aujourd’hui.
Les victimes ne comptent pas porter plainte, la congrégation n’existe pour ainsi dire plus, quant aux établissements, ils ont changé de nature : « 60 ans après les faits, Pascal et Maxime savent qu’il y a prescription et ne comptent pas porter plainte. L’IMP Saint-Joseph est depuis devenu un Ehpad et l’IMP de Rettel a été transformé en IME« . Depuis 2014, les deux établissements font partie de la fondation saint-Vincent de Paul.
Sierck-les-Bains: une localité médiévale mosellane située à la frontière de l’Allemagne et du Luxembourg. En marge de votre article, permettez-moi de vous faire part d’un bien étrange phénomène qui s’est déroulé dans cette petite ville il y a juste 40 ans cette année. Fin août 1985, en effet, un visage rappelant celui du Christ dans l’iconographie chrétienne est brusquement apparu sur la façade d’une maison. Jusqu’alors, seule était existante une grande tache de salpêtre (provoquée par une inondation) au premier étage de l’habitation. La nouvelle a fait grand bruit et les médias (y compris la télévision américaine et japonaise!) ont débarqué sur place pour faire des reportages. A cette époque, beaucoup pensaient que ce visage allait disparaître (ou se transformer en autre chose dans les jours ou les semaines qui suivraient). Cela semblait logique puisque celui-ci n’est que du salpêtre. Eh bien ils ont eu tort! Nous sommes à présent en 2025 et il est toujours là, intact, inchangé. Par quel prodige est-il toujours là aujourd’hui (tout en étant soumis à tous les caprices du temps)? Personne ne peut l’expliquer. Autre chose encore. D’après les experts, les yeux du visage sont tournés vers une chapelle (située à deux kilomètres de là) qui comporte un chemin de croix dont les personnages sont représentés SANS visage. Etant allé des dizaines de fois sur place et ayant publié une brochure sur ce sujet, je peux vous dire que cette « apparition » interpelle. Si vous aller sur internet en tapant sur Google « Le mystérieux visage de Sierck-les-Bains » vous ne manquerez pas de trouver beaucoup de documentation (dont une belle vidéo réalisée par TF1)
Il est effectivement toujours là https://www.francebleu.fr/9-10-le-mystere-du-christ-de-sierck-les-bains-1375881011