Certains de nos lecteurs s’étonnent de la mise en place d’un hologramme de Jésus programmé par une intelligence artificielle pour répondre aux questions des fidèles, dans une église de Lucerne en Suisse. Mais les fonctionnaires ecclésiastiques locaux ont une idée de la religion qui ne semble plus vraiment en phase avec le magistère de l’Eglise sur bien d’autres plans…
Ainsi, l’an dernier après la déflagration de l’étude confiée par la conférence des évêques Suisses à l’université de Zurich sur les abus sexuels, le “synode de l’Eglise catholique de Lucerne” avait décidé de retenir une partie de sa contribution au très progressiste diocèse de Bâle et mis en place une commission synodale, chargée de suivre le dossier et d’émettre plusieurs exigences.
Or, début novembre, on apprend de la presse catholique suisse : “après rapport de sa commission, le synode a accepté de verser sa deuxième tranche de 442’000 francs. «Nous sommes majoritairement satisfaits, mais pas totalement», a déclaré le président de la commission Thomas Scherer.
La commission n’est pas satisfaite en particulier en ce qui concerne sa dernière revendication portant sur l’abandon de la morale sexuelle répressive et homophobe et la reconnaissance illimitée d’une vie de couple libre, y compris pour les collaborateurs de l’Eglise. Sur ce sujet, le synode estime que la ›pression sur l’évêque’ doit être maintenue. Il a donc décidé du maintien de la commission spéciale qui devra en particulier viser la mise en œuvre de la demande concernant le mode de vie des agents pastoraux”.
Les églises de Lucerne, elles, sont déjà présentes à la gay pride. Et les catholiques suisses continuent à quitter l’Eglise…