Dans le diocèse d’Albi, Mgr Balsa n’a pas encore dégainé les noms de pastorales pompeux censés cacher – plus ou moins – le vide, mais le diocèse suit déjà la liste des nouveaux péchés et autres sources de confusion en droite ligne venues du synode sur la synodalité. Ainsi, une réunion de “l’Eglise verte” à Réalmont mélangeait allégrement christianisme et discours d’ONG catastrophiste sur l’environnement, le réchauffement et les déchets, en enfonçant tout aussi joyeusement toutes les portes ouvertes : l’intervenante proposait en effet de “refuser ce dont on n’a pas besoin, réduire ce dont on a besoin et réutiliser ce qu’on ne peut ni refuser ni réduire en rendant à la terre nos déchets organiques ou en recyclant (dons, tris)“. A se demander comment faisait-on dans les campagnes avant la société de consommation…
En attendant que le diocèse offre des poules à chaque paroissien, encourage ses prêtres – comme dans un diocèse voisin, pas si lointain, à célébrer la messe pieds nus sous des “arches de verdure” et révise à la baisse l’empreinte carbone de son site web – indice, éditer, comme Mgr Balsa en 2019 à Viviers, une lettre pastorale aussi longue que peu lue l’augmente – voici une photo du public de la réunion. Une fois de plus, une photo vaut mieux qu’un long discours.