Le diocèse d’Albi a des problèmes financiers d’argent pour ses prêtres. Mais un curé a trouvé la solution. Laquelle ? Une annonce pour un emploi à temps partiel.
En effet, le curé de la paroisse de Brassac, l’abbé Cormary, lequel se décrit comme un « prêtre blogueur et blagueur« , a préparé un CV diffusé sur Instagram pour rechercher un emploi. Il s’est inspiré d’un site connu des étudiants qui demandent des petits boulots pour l’été.
48 équivalents temps plein dans un diocèse qui compte 396 000 habitants
Mais le diocèse d’Albi a cette particularité d’employer 51 équivalents temps plein (ETP). Pour rappel, il y a 396 000 habitants dans ce diocèse. C’est en effet ce que l’on peut lire dans le rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels de l’Association diocésaine d’Albi pour l’exercice 2022.

Pour rappel, dans le diocèse voisin, celui de Montauban (Tarn-et-Garonne), il y a 262 000 habitants, mais avec seulement 9 équivalents temps plein.
Bref, il y a beaucoup de monde dans un diocèse qui n’arrive quand même pas à financer ses prêtres.

Si ce curé faisait son boulot de curé à temps plein, peut-être aurait-il du mal à trouver du temps pour un autre emploi…
Encore un qui attend que cela tombe du Ciel.
On a le travail que l’on se donne !!!
Le Denier 2025 a un retard de réception de 489k€ de collecte à fin septembre sur 1 638k€ , sur la lettre diffusée sur les comptes 2024 du diocèse : il manquait 778k€ de collecte pour financer les traitements et salaires .
Mais les comptes laissent apparaitre 8 000k€ de recettes pour 6 900k€ de depenses certes avec 2 000k€ de recettes exceptionnelles ( donnés disponibles sur le site du diocèse).
A voir si cela va décider les donateurs à mettre la main à la poche.
Nos curés doivent être plus proches de leurs ouailles et ne pas hésiter à célébrer plusieurs offices au lieu d’une ou deux messes dominicale . Penser que regrouper les paroissiens marche … cela diminue la fréquentation globale. Mais …..
Cette situation est paradoxale. Les curés croulent littéralement sous la charge de travail dans leurs nouvelles méga paroisses, ne savent plus ou donner de la tête, et à devoir être partout, ils ne sont finalement nulle part. Certainement présents aux équipes d’animations pastorales, mais très loin de leurs fidèles non bénévoles de leur paroisse.
En somme, en état de cumuler avec un emploi salarié. (Si encore, ils pouvaient remplacer un aumônier laic ou avoir une mission pastorale!)
Mais la situation financière étant également tendue par manque de fidèles et de responsabilité, c’est le serpent qui se mord la queue!