Concoctées par le service national missions et migrations pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, célébrée diversement à travers les diocèses de France du 24 septembre jusqu’à mi-octobre, voici les propositions de trame liturgique pour les célébrations. On retiendra aussi les propositions d’homélies, et les textes qu’on peut trouver sur les sites de tels ou autres diocèses – ici le diocèse d’Amiens.
Avec notamment, dans la proposition de sermon, ce paragraphe : “alors même que dans notre société, certains voudraient attiser la peur de la différence, décrire le migrant comme la source de toutes les difficultés, nous faisons l’expérience que la présence de migrants dans les communautés chrétiennes est un stimulant pour notre foi et déjà pour notre foi en l’Eglise. Parce que les phénomènes migratoires ont toujours existé, la Parole de Dieu ne cesse d’inviter à vivre la vertu d’hospitalité qui élargit nos regards, notre foi et nos communautés. Tout autant que dans la société, l’hospitalité dans nos communautés chrétiennes est une invitation permanente à savoir accueillir et à accepter d’être accueilli, à se laisser accueillir aussi ; à découvrir combien le frère que Dieu met sur ma route, combien l’étranger, le migrant que je rencontre me permet de comprendre la Paternité de Dieu, la grandeur du Peuple de Dieu que nous avons à constituer“.
Ou encore cette prière du Pape François destinée à clore la célébration, qui pourrait se résumer par le slogan d’extrême-gauche “Ni Patrie ni patron“.
Nous habitons chacun dans nos pays
mais comme si nous étions des étrangers.
Toute terre étrangère est notre patrie,
mais toute patrie est pour nous une terre étrangère
Voici une proposition à transmettre à la CEF :un accompagnement liturgique de tous les migrants qui se disent réfugiés et que l’on s’apprête à expulser pour de bons motifs (reconnus par les tribunaux) :une préparation pénitentielle ou une préparation au baptême, dispensées par des équipes pastorales idoines. Je crois que c’est tout à fait conforme à la ligne pastorale définie par le pape François 1er.
toute patrie est pour nous une terre étrangère, c’est Saint Paul qui le dit, et c’est bien normal car nous sommes citoyens des cieux. Pour autant la réciproque n’est pas vraie car aucune terre étrangère n’est notre patrie si ce n’est le ciel.