Après l’attaque des fidèles qui ont participé à la cathédrale de Metz à un chapelet de réparation suite à l’inscription de l’avortement dans la constitution, par l’extrême gauche samedi dernier – trois personnes ont été interpellées dans ses rangs dont un délégué CGT, figure d’un groupuscule trotskiste local – nous avons interviewé Cassandre Fristot, insultée pour sa foi catholique et qui a déposé plainte.
Le chapelet, nous explique Cassandre Fristot, avait pour but de “réparer la constitutionnalisation de l’IVG qui est à la fois une offense faite à Dieu et un mensonge. Elle est en effet portée par Emmanuel Macron au nom de tous les français – nous, chrétiens, n’avons pas été consultés et nous tenons à dire que ce n’est pas en notre nom”.
Dans la cathédrale, la quinzaine de fidèles en prières n’a pas été dérangée, ni de prier, ni de chanter à la fin du chapelet – Mgr Ballot et le clergé de la cathédrale semblent avoir compris que faire charger des fidèles en prière par la police, ce n’est ni chrétien ni productif puisque les chapelets continuent à ce jour .
Dehors, en revanche, “il y avait des cris et un comité d’accueil de gauchistes“, se rappelle Cassandre Fristot. “J’ai activé ma caméra avant de sortir et j’ai vu les fidèles bloqués dans le petit espace entre la grille et la porte en bois, encerclés par des dizaines d’individus pour la plupart masqués et cagoulés.
Certains d’entre eux hurlaient des slogans tels que “ni Dieu ni maître” ou “cathos fachos”. On est restés en terre sacrée – derrière les grilles de la cathédrale – et comme nous étions bloqués l’un des membres du collectif Lorraine catholique a sorti le drapeau du Sacré cœur de Jésus de son sac et l’a tenu devant eux en signe de paix – il est blanc et porte un cœur. Et on s’est mis à genoux pour dire quelques Notre Père pour leur conversion “.
C’est alors que la situation dérape : “au moment où il déploie ce drapeau et celui des armes de France, deux ou trois antifas se détachent du groupe, se ruent sur lui et essaient de les lui arracher. Il en a repoussé un, s’est pris des coups au sol, puis a été dégagé.
Ceux qui ont donné les coups – il a aussi porté plainte, pour violences volontaires – ont été identifiés, ils sont sur les images que nous avons transmis à la police, et ont été interpellés”.
À partir du moment où la police intervient en nombre, avertie de la volonté des antifas d’en découdre avec les catholiques, “les policiers ont interpellé les auteurs des violences, séparé les deux camps et fait en sorte qu’ils ne s’attaquent pas à nous aux abords”.
Ce sujet a été largement traité – comme nous l’avons relevé – par la presse locale, qui pourtant n’était pas là. “Le correspondant du républicain lorrain n’était pas sur les lieux, et quand j’ai vu leur titre mensonger qui affirme qu’il s’agissait d’une ”manifestation anti IVG” je suis allée le voir, et il a eu toutes les peines du monde à admettre qu’il n’était pas sur place”.
“On tabasse des catholiques, circulez il n’y a rien à voir”
Du reste, le parti pris de la presse locale pour les agresseurs interroge les messins. Un de nos lecteurs constate que “si des fidèles de toute autre religion avaient été insultés en raison de leur confession à la sortie de leur lieu de culte et agressés par des individus masqués et cagoulés, à Metz ou ailleurs, ça aurait fait l’actualité nationale, le ministre de l’intérieur serait venu et les élus auraient réclamé une sévérité exemplaire à la justice.
Ici, l’extrême gauche insulte et tabasse des catholiques, le clergé, la presse, les responsables civils se bouchent les yeux et les oreilles, circulez, il n’y a rien à voir “.
Bravo à cette poignée de courageux qui vont à l’essentiel avec ces chapelets de réparation.
Mais quel scoop !
La République sous toutes ses formes serait donc anti catholique, incroyable ! Active ou complice, les cathos encore actifs seraient dans la ligne de mire de cette République…
C’est vrai que suivant les époques c’est plus ou moins discret, mais il faut se réveiller et comprendre que ce système est par essence et depuis sa naissance en opposition au Christ et à son Église. Leurs idoles, Voltaire, Rousseau, ou Marx leur digne successeur (assumé) et consorts n’ont jamais rien prêché d’autre.
Quand le petit monde catho bourgeois aura compris que l’ennemi est la République et son système idéologique diabolique (en opposition à l’ordre naturel établi par Dieu, lire Château Jobert sur le sujet), on pourra peut-être avancer un peu.
Bon, ça n’empêche pas de soutenir activement ceux qui prient publiquement pour ces horreurs actuelles.
Merci d’avoir redis et confirmé l’exacte vérité des faits dans cette affaire.
Oui bien évidemment, de tout faire pour promouvoir et protéger la liberté de conscience, de culte et de prière religieuse, ainsi que les belles valeurs qui y sont rattachées, cela dans tous ces beaux lieux saints chrétiens, parfois centenaires ou millénaires, dont les abords ont hélas été souillés par le mal et l’intolérance religieuse.
Cette Ve République qui a inscrit avec fierté et enthousiasme le meurtre d’innocents au sein de leur mère dans sa constitution sent la fin de règne à plein nez.
Depuis la Révolution la France a déjà subi 5 républiques, 3 rois, deux empires et un ovni vichyssois lui-même issu de la 3e République en collapsus au bout de 70 ans, un terme que la Ve approche à grands pas, à bout de souffle, dirigée par des élites corrompues, frivoles, incompétentes et antidémocratiques.
Sa Constitution sera devenue un chiffon de papier, dans moins de 10 ans j’en fais le pari ! Et son “droit à l’IVG” avec !
J’ai plus de raisons de craindre un châtiment divin envers la Fille Ainée de l’Eglise quand un nouveau régime succèdera à la “gueuse”