Le 14 novembre dernier le diocèse de Tours communique après une manifestation identitaire sous la bannière de Saint-Martin, des tags d’extrême gauche sur la cathédrale de Tours (ce que l’évêque ne mentionne pas dans son communiqué mais la presse locale oui) et la profanation de trois églises suite au vol de leurs ciboires :
“Alors que le diocèse de Tours vient de célébrer dans la paix et dans la joie son saint Patron, saint Martin, en présence de l’évêque de Szombathely, ville d’origine de saint Martin en Hongrie, plusieurs incidents affectent cette joie.
D’une part, une récupération politique de la figure de saint Martin et les tensions qu’elle a suscitées avec une manifestation dans la ville samedi dernier conduisant la basilique Saint-Martin et la cathédrale Saint-Gatien à être souillées par des graffitis.
D’autre part, trois églises de l’agglomération tourangelle ont été profanées ces derniers jours, les tabernacles forcés et les ciboires et le Saint-Sacrement dérobés : à Tours, dans les églises de Saint-Symphorien et de Notre-Dame-la-Riche, et dans l’église de Druye.
Ces événements douloureux et blessants pour la communauté catholique révèlent malheureusement combien notre société est traversée par des formes de violence, d’inculture et de manques de civilité inquiétantes.
Des messes de réparation seront célébrées dans les trois églises profanées”.
Entre temps une quatrième église a été profanée – à l’île Bouchard.
Dans les quatre, les tabernacles ont été forcés pour voler les ciboires, souvent en argent ou en vermeil.
Qu’attend Mgr Jordy, qui a été très prompt pour condamner la “récupération” de Saint Martin par les identitaires – pour demander aux prêtres de retirer – au moins temporairement – le saint Sacrement des tabernacles en dehors des messes et/ou ne laisser dans les tabernacles que des ciboires qui ne soient pas en métaux précieux ?
Que dira et fera surtout le ministre idoine Retailleau, taillot-taillot ?
Qu’il commence par nous informer des résultats d’enquête sur les actes de vandalisme et de déprédation commis dans et sur les bâtiments affectés au culte, le plus illustre d’entre eux étant Notre Dame !
On en a assez des effets d’annonce liés à tant de déclarations ministérielles, les siennes comprises.