À la suite d’un témoignage qui faisait état d’une agression sexuelle commise par l’Abbé Pierre, Emmaüs international, Emmaüs France et la Fondation Abbé Pierre ont demandé à un cabinet spécialisé dans la prévention des violences, le cabinet Egaé, de mener un travail d’écoute et d’analyse pour savoir si des faits similaires avaient eu lieu. Sept femmes ont ainsi témoigné de faits qui s’apparentent à des agressions sexuelles ou à du harcèlement sexuel. Dans l’un de ces témoignages, une femme aurait même été mineure au moment des faits litigieux.
Dans le communiqué publié le 17 juillet 2024 par les responsables des trois organisations liées à l’Abbé Pierre, il est reconnu que
ces révélations bouleversent nos structures, au sein desquelles la figure de l’abbé Pierre occupe une place majeure. Chacun d’entre nous connaît son histoire et son message. Ces agissements changent profondément le regard que nous portons sur un homme connu avant tout pour son combat contre la pauvreté, la misère et l’exclusion.
(…)
Le Mouvement Emmaüs combat toutes formes de violences et entend dénoncer les actes inacceptables commis par une personne qui a joué un grand rôle dans son histoire. Nous le devons aux victimes. Nous le devons aussi à toutes celles et ceux qui, depuis plus de 70 ans, portent au quotidien les actions du Mouvement. Nous partageons leur peine et leur colère, mais également leur détermination à continuer d’œuvrer, chaque jour, pour construire un monde plus juste et plus solidaire.
Pour sa part, l’Église de France a appris “avec douleur” ces témoignages dans un communiqué publié également hier:
La Conférence des évêques de France (CEF) apprend avec douleur les témoignages recueillis rapportant des faits d’agressions sexuelles commis par l’abbé Pierre à l’encontre de femmes venues travailler à Emmaüs. Attendant de prendre connaissance du rapport publié, elle tient à assurer les personnes victimes de sa profonde compassion et de sa honte que de tels faits puissent être commis par un prêtre, et redit sa détermination à se mobiliser pour faire de l’Église une maison sûre.
Il est grand temps qu’ elles se réveillent depuis 17 années qu’ il est décédé, c’est à se demander si cela n est pas voulu par le MLF pour en discréditer encore plus l’Église.
La gauche libérale, bourgeoise, caviar, continue son travail de saccage de toutes les figures de références. Il manquait l’abbé Pierre au tableau de chasse de Caroline de Haas et son cabinet de démolition Egaé. Aidé par le traître Chaboche, logé au sein même de l’association Emmaüs, ils n’ont eu qu’à solliciter des témoignages plus que douteux 20 ans après les soit disant faits. Ça se paiera à la libération.
J’ai du mal a y croire. 20 ans après… le choc a du etre terrible pour se taire pendant tant d’années
On ne saura probablement jamais qui a réellement fait quoi, mais l’accusation infâme pèsera toujours sur l’abbé Pierre et ceux qui défendent sa mémoire.
L’accusé est mort, il y a prescription, donc il n’y aura ni enquête ni interrogatoire et confrontation des preuves et des témoignages. Comme dans un certain nombre d’accusations contre des clercs, une accusation dont on ne peut vérifier qu’elle n’aie pas été sollicitée voire déformée suffit à détruire à vie et même au-delà la réputation d’une personne.
Je ne nie rien ni n’absous l’abbé Pierre, mais je rejette le procès en sorcellerie sans défense ni enquête qui que ce soit qui soit concerné.
Si on y ajoute le cabinet à qui il a été demandé d’enquêter, déjà mouillé dans de fausses accusations et clairement hostile à l’Eglise, on voit des similitudes avec la CIASE dont certains membres étaient clairement hostiles à l’Eglise, qui ont accepté comme attestées des accusations unilatérales sans examen critique concernant des prêtres morts il y a des décennies, y ajoutant un chiffre de mis en cause délirant sur la base de sondages effectués par un organisme sur leurs sondés habituels, bénéficiant de petits cadeaux pour des réponses et donc intéressés à fournir celles souhaitées par le sondeur, et n’ayant rien à voir avec le sujet.
On peut difficilement ne pas se poser des questions, non pas sur la réalité d’abus sexuels dans l’Eglise, mais sur une instrumentalisation avec peut-être le but de décrédibiliser le discours doctrinal de l’Eglise.
Pourquoi l’Eglise prête aussi facilement le flanc à des accusateurs? Souhaite-t-elle contribuer à décrédibiliser la doctrine de l’Eglise à travers la moralité souillée de son clergé?
Que les véritables victimes retrouvent la paix si c’est possible, que les véritables coupables soient l’objet d’un véritable procès, mais que les autres se voient rendus leur honneur que rien ne permettait d’entacher.