Voici les armoiries de Mgr Giraud expliquées par le diocèse de Viviers. Le pont – renvoi à Pontigny, mais aussi aux 2500 ponts de l’Ardèche et à la nécessité pour le nouvel évêque de rebâtir du lien là où son prédécesseur a creusé des tranchées et déroulé les barbelés, et le coq de sa crosse y figurent… mais pas de poule.
“Au centre une croix ondée indique le mystère pascal : la Croix habite la résurrection, le Ressuscité est le Crucifié. La Croix ondée indique les quatre bras du fleuve sortant de l’Eden (Gen 2,10 : Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras). Ainsi le fleuve d’eau vive venant de la plaie du Christ redonne vie aux quatre coins de la création : c’est le mystère de la rédemption.
Le coq rappelle que la crosse de Mgr Hervé Giraud est surmontée d’un coq. Le coq symbolise le coq français, le coq des cuisiniers, le coq sportif, le coq des clochers, mais surtout celui qui a chanté après le reniement de saint Pierre. Il rappelle la fidélité due au Christ, la nécessité de garder la foi. Le coq est aussi celui qui chante avant le lever du soleil : or le Christ est le soleil levant qui vient nous visiter. Ce coq symbolise donc l’espérance que donne l’Esprit de la venue du Christ à la fin des temps, peut-être « au chant du coq » (Marc 13,35). Foi, espérance… Il nous reste donc à demeurer dans la charité du Père.
La grappe de raisin rappelle que saint Vincent est le patron des vignerons, mais aussi la vigne plantée par Mgr Hervé Giraud à Tournon-Mauves.
La fleur de lys rappelle les armoiries de l’Ardèche, la terre natale de Mgr Hervé Giraud, ainsi que celles de l’évêché de Viviers qui sont : « d’azur semé de fleurs de lys d’or ».
Le pont à trois arches rappelle Pontigny, territoire canonique de la Prélature de la Mission de France.
La tour crénelée d’or rappelle Sens et son archevêché antique. Il rappelle également le blason de Tournon (Ardèche) où est né Mgr Hervé Giraud et où il a été ordonné diacre puis prêtre.
A droite un lion rappelle les armoiries de Lyon, lieu de l’ordination épiscopale de Mgr Hervé Giraud, ainsi que le blason de Picardie.
L’écu est timbré du chapeau de sinople des évêques à quatre rangées de houppes, l’écu est brochant sur la croix patriarcale.
Le tout s’inscrit au-dessus de la devise épiscopale qui cite Col 3,1 : « Ressuscités avec le Christ ». Le Christ est le premier-né d’entre les morts. Et quand le Christ ressuscite il n’est pas seulement le premier, mais le principe de toute résurrection. Par le baptême, nous sommes déjà ressuscités avec lui : ce qui compte ce n’est pas d’abord d’être laïc, marié, célibataire, religieux, consacré, diacre, prêtre ou évêque, ni même archevêque ou prélat ! Ce qui compte c’est que nous soyons, ensemble, ressuscités avec lui.
Un tissu de bêtises, comme souvent quand un évêque français fait quelque chose depuis quelques décennies.
Depuis quand un évêque a quatre rangs au XXe s. ?
Et les armes de Viviers seraient celles du roi de France ?
Depuis quand ce magnifique cursus doit rentrer dans l’écu ? Ils ont oublié la ville où Sa Grandeur a passé le permis de conduire.
Et le mot blason utilisé dix fois de manière impropre.
Une croix patriarcale (sic) à quel titre ?
Archevêque-évêque n’a plus ni queue ni tête, pas plus que l’archevêque de Bourges suffragant de l’archevêque de Tours…
Et le blasonnement lourdingue… il y manque un migrant et le dernier motu proprio de François.
Et honte au dessinateur…
J’espère qu’il a fait payer tout cela bien cher.
Il manque surtout une poule. Bonjour en Orléans ;)