L’éditorial du dernier numéro de L’Entente Catholique de Bretagne (Mai, Juin 2024, n°259) évoque le dernier Pèlerinage de Chartres :
L’entente évoque également l’avenir de la messe traditionnelle dans le diocèse de Quimper :
QUIMPER PRIVÉ DE LA MESSE TRIDENTINE ?
Le clergé progressiste du Finistère, quoique fort âgé pour sa plus grande part, est extrêmement coriace. Mgr Le Vert avait cru le faire taire en refusant d’appliquer le motu proprio de Benoît XVI (la seule messe tridentine autorisée était donc à Brest, où elle existait avant son arrivée). Cela n’empêcha pas ledit clergé de le forcer à la démission en 2014. Mgr Dognin, arrivé en 2015, libéra enfin la messe de Pie V et le missel de Jean XXIII (on ne l’en remerciera jamais assez), offrant même l’église Saint-Mathieu de Quimper à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. À Saint-Pol de Léon, le lobby progressiste diocésain parvint à repousser cette messe jusqu’à la bourgade de Sainte-Sève. La FSSP, forte de son succès à Quimper, a eu le tort de sous-estimer la fureur de ce clergé progressiste et de snober la messe chrismale, lui fournissant un prétexte alors qu’il brandissait déjà le motu proprio (2021) du pape François limitant drastiquement la messe traditionnelle. Mgr Dognin a dû plier pour ne pas rompre, et renvoyer la FSSP. À partir de cet été, la messe traditionnelle ne sera plus célébrée que par des prêtres diocésains, et à ce jour 8 juin on ne sait pas encore où, ni quand.
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