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Betharram (64) : vers de nouvelles plaintes d’anciens élèves

Commentaires (2)
  1. vernet jacques dit :

    c’est incroyable que au bout de trente ans ces garçons se réveillent et produisent des accusations aussi graves . C’est peut-être vrai; mais alors pourquoi aussi tard?
    Ces enfants n’avaient-ils pas de parents auprès de qui se confier ou d’autres membres de leur famille? La vérité aurait pu éclaté au grand jour à ce moment-là.

    1. Rédaction Riposte Catholique dit :

      Il y a eu plusieurs tentatives d’alerte à la fin des années 1990 de la part d’élèves, ignorées (ou tues sous la pression institutionnelle, politique, familiale. En 1995 suite à l’affaire des mauvais traitements une partie des notables locaux qui y ont mis leurs enfants se sont mobilisés pour “éteindre le feu”. Quelques années après éclatait l’affaire Carricart, mais une fois de plus le suicide du prêtre en 2000 va tout renvoyer au silence.
      Par ailleurs en 1998 un des professeurs, une plus tôt, se serait émue auprès de la direction des châtiments que subissaient les élèves. Mise à pied et renvoyée en fin d’année.

      Donc voilà quelques éléments de réponses. Par ailleurs, à plusieurs reprises, des élèves ont été envoyés à l’hôpital (vers 1988, un surveillant mis à pied car il a cassé des côtes à un élève, réintégré, continue ses violences jusqu’à son départ au milieu des années 1990; dans les années 1970 un élève se fait casser le nez par un surveillant, envoyé à l’hôpital de Pau pour être opéré, etc.). Mais où étaient tant les parents que les services sociaux et hospitaliers (qui avaient le devoir d’alerte… mais auxquels peut-être tout le monde a raconté des craques, pour sauver l’institution à tout prix).