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Fiducia supplicans : déclaration des évêques du Cameroun

Commentaires (10)
  1. Courivaud dit :

    Voici une magnifique déclaration, claire, nette et précise, à la différence de la pastorale “de Vatican II”, rédigée par ces évêques issus d’une chrétienté dynamique, inventive, et certainement pas décadente comme la nôtre en Occident (la preuve : aucune déclaration immédiate, ferme et courageuse des conférences épiscopales d’Europe, sauf une ou deux, d’Amérique du nord et d’Amérique latine).

    Comme je l’écrivais à “Gaudete”, cela vaut la peine de brûler des cierges pour que le Saint Esprit revienne dans l’intelligence et la volonté de nos prélats, intimidés par une modernité devenue hystérique, et marqués majoritairement par une papolâtrerie synonyme de servilité.

    Donc, brûlons notamment un cierge pour que la CEF soit capable d’écrire un tel texte….

    Deo gratias, même si je pense en moi-même : mieux vaut tard que jamais (lire ce qu’écrit la revue en ligne “Crisis” dans son édition électronique d’aujourd’hui).

  2. christian dit :

    Au moins la position est claire

  3. mickaël dit :

    On veut les mêmes en France !!!

  4. joss dit :

    Bien parlé !

  5. John Harkness dit :

    Les évêques Africains, quel cadeau pour l’église. On attend les évêques français, américains, irlandais…… peut-être début 2024..

  6. PierreDamien dit :

    Tout à fait d’accord avec vous, Courivaud. Ah si seulement les évêques français pouvaient avoir le courage et la dignité d’écrire un texte semblable ! Nous nous sentirions réconfortés et (enfin !) vraiment soutenus par nos pasteurs !

  7. Arome dit :

    Bonjour Courivaud,

    Sur le fond, entièrement d’accord avec vous. Ca me fait un peu mal d’avoir à écrire ce qui suit : en toute rigueur, les évêques africains aussi sont issus de Vatican II, et ils ne sont pas mous. Donc, en toute logique, ce n’est pas le concile le facteur causal. Ca me fait mal d’écrire ça, parceque nos pourris se gargarisent de ces mots-clés ad nauseam. Bon, des évêques réagissent, c’est l’essentiel. Et pas un seul sur notre continent, c’est la honte pour les lâches, la tristesse pour les incapacités.

    L’heure est grave. Après l’indignation, il va nous falloir penser sérieusement à des prières d’expiation, puisque notre clergé, malgré sa bonne volonté, est tristement silencieux.

    Tristesse.

    Pardon Jésus.

  8. Courivaud dit :

    Non, pas de tristesse, cher Arôme, Jésus et Sa Mère n’*aimeraient à l’approche du jour où ils sont fêtés dans la joie par les chrétiens dans l’attente de Leur retour.
    Il va falloir en convaincre nos évêques “de France” et d’Occident décadents qui depuis trop longtemps n’attendent plus ce retour en s’alignant avec lâcheté sur l’esprit du monde.

  9. Marie Farnèse dit :

    Cette déclaration, qui prétend lutter contre les “abus sémantiques” , tombe d’entrée de jeu dans le piège qu’elle dénonce. L’homosexualité n’est pas une faute, ni un vice, ni un péché, ni une abomination. C’est un “désordre” (S.S. Benoît XVI).
    C’est la PRATIQUE HOMOSEXUELLE qui est un péché, et son encouragement, même passif. Qui se trouvait à la porte de Loth (Gen 19) ? Toute la population, des jeunes aux vieillards. Il y avait ceux qui voulaient “connaître” les anges, et ceux qui voulaient regarder.

    1. Rédaction Riposte Catholique dit :

      Ah, un trou s’est ouvert dans l’espace temps et entre 1615 et 1646, ils eurent internet. Il y a du progrès – même si Anastasie a dû jouer des ciseaux, l’autre jour il y avait dans les commentaires un certain Savonarole qui criait qu’il fallait tout brûler, prélats et prêcheurs. Sur ce, joyeux et saint Noël.