Des dissensions entre les soviets de laïcs habitués à régenter les paroisses et les prêtres qui entendent reprendre la gestion de l’aménagement cultuel de leurs églises se font jour à Candé et autour, où la statue du bienheureux Noël Pinot, thermomètre de la tension, a été déplacée plusieurs fois.
“À l’église Saint-Denis de Candé, à 40 km au nord-ouest d’Angers, une statue de Noël Pinot, prêtre réfractaire, guillotiné en 1794, cristallise de nombreuses réactions. Placée depuis quelque temps dans le chœur de l’église, l’effigie du martyr a été déplacée une première fois au cours de l’été par des inconnus, au fond de l’édifice. Après avoir été réinstallée sur son socle, la statue a de nouveau été bougée : face à l’orgue, elle tourne désormais le dos aux fidèles.
L’affaire prend une tournure potache, puisqu’une affichette apposée sur le socle mentionne : Ne pas toucher à la statue. Preuve pour la gendarmerie
.
Dimanche 13 août, à la sortie de la messe, le fait divers était commenté sur le parvis de l’église. Des paroissiens ne cachent pas être agacés par ce chamboule tout, parfois imposé, qui touche d’autres églises de la paroisse Bienheureux Noël-Pinot. D’autres changements ont été constatés : à Candé, la mise en place d’un nouvel éclairage de l’autel est interrompue ; à Vritz, l’autel change de place ; à Challain-la-Potherie, la Vierge est déplacée, etc.“, relève Ouest France.
Le 13 août dernier, le curé a fait une mise au point lors de la messe : “présent à l’office après avoir interrompu ses vacances, l’abbé Kévin-Emmanuel Labbé, vicaire de Candé, a lu un texte coécrit avec le curé de la paroisse Vincent Artarit. Il affirme que ces faits touchant la statue ont atteint un lieu sacré et évoque la sécurité du public.
Le vicaire a fait part à l’assemblée de leur intention de porter plainte auprès de la Gendarmerie. Un cordon, acheté récemment, encadre l’accès au chœur de l’église” afin d’empêcher l’accès à cet espace sacré à ceux qui n’ont rien à y faire.
Le soviet vend la mèche dans la presse locale, qui se garde bien d’en préciser la moyenne d’âge et le taux de renouvellement : “plusieurs fidèles constatent et regrettent que la place des laïcs y ait changé : le sacré relève dorénavant unique des prêtres et personne d’autre
, exprime l’un d’eux. Les chants, le fleurissement, le service funéraire et l’entretien de l’église restent aux laïcs”.
C’est le soviet conciliaire qu’on devrait dénoncer à la gendarmerie afin de rendre au Christ, à ses prêtres et aux catholiques leurs églises pour la messe catholique traditionnelle pour retrouver et respecter le divin et le sacré !
si on n’avait pas enlevé la table de communion (chancel) qui séparait le “saint des saints” de l’espace public , on n’aurait pas besoin de “cordon”