Eleve en pensionnat religieux à Angers dès ses huit ans, à la Retraite Sacré-Coeur, l’ancienne ministre Roselyne Bachelot publie ce 16 octobre Une omerta française, souvenirs d’enfance aux éditions Plon. Un livre dans lequel elle pointe des « anecdotes personnelles » sur les violences sexuelles dans l’Église, mais qui s’inscrivent en réalité dans tout un système, comme elle l’expliquait dmanche 12 dans Sept ç Huit.
Pour elle, François Bayrou au sujet de Bétharram « savait, mais quelque part, il n’y croyait pas. Mais il est le reflet de la société qui ne veut pas croire qu’on exerce des violences sur les enfants. C’est ça que je dénonce ».
Elle explique dans l’émission, au sujet des filles-mères notamment qu’« il y avait tout un réseau qui impliquait des élus, des maternités rurales, des médecins, des religieux, des enseignants, rembobine-t-elle, soulignant qu’on était dans un système où l’Église catholique avait une telle influence politique et sociale que l’on imaginait pas qu’on puisse venir mettre le nez dans ces pratiques.
La Dépêche du Midi relate : « elle se souvient de ses entretiens avec cet aumônier insistant, alors qu’elle n’avait que 16 ans. De toutes ces filles jugées « perdues » par l’institution, parquées dans des cellules après être tombée enceintes, avant que leurs enfants ne soient remis à l’adoption. Ou encore de cette amie de 14 ans qui s’est « jetée dans le puits dans la cour de l’institution », car considérée comme fautive et non victime« .
Elle aborde aussi le cas d’un aumônier très insistant, en poste dans son établissement lorsqu’elle a quinze ans, donc en 1961-62 : « à ma mère, je lui raconte qu’on nous a changé notre aumônier et là arrive un fringant aumônier qui décide d’avoir des entretiens cœur à cœur avec nous, disait-il. Alors que nous avions 15 ou 16 ans. C’étaient des entretiens qui tournaient autour du sexe. Tout ça était très hypocrite.» En fin de compte, après des questions trop insistantes, ses parents menacent l’institution de la retirer, et l’aumônier cesse ses interrogatoires intrusifs.
« Plusieurs femmes de son entourage proche auraient été abusées par des prêtres. «Pourquoi j’en parle seulement aujourd’hui ? C’est une culpabilité chez moi. Je me dis que sans doute j’aurai dû l’exercer plus tôt et plus franchement», a-t-elle confié tout en dévoilant les deux raisons d’être de son témoignage. «Il y a eu la CIIVISE, la commission d’enquête convoquée par Emmanuel Macron sur les violences sexuelles. Et le sentiment que c’était un phénomène systémique. […] Je n’ai pas seulement des anecdotes personnelles. C’est en quelque sorte la révélation que je suis détenteur d’une parcelle d’une vérité qui me dépasse et qui dépasse mon histoire personnelle. À ce moment-là, je me dis que je ne peux plus me taire. Je rejoins l’armée de ceux qui dénoncent. Je ne peux pas être sur le bord du chemin de cette armée.»
Oui cette dame politique est très haineuse contre le catholicisme.
Elle était à la pointe du combat pour les mariages contre nature.
Cette dame n’est pas un exemple et je suis surpris que vous accordiez de l’imprtance à son témoignage uniquement motivé par sa haine contre l’Eglise.
Cette dame reste silencieuse sur tous les scandales bien plus graves des milieux politiques.
Son indignation est très sélective.
Ça fait plus penser à un coup bas qu’à une confession sincère.