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Des zadistes dans le diocèse de Saint-Claude

Commentaire (1)
  1. Arome dit :

    Un jour peut-être les historiens et les priants reliront l’Histoire du XXe siècle, en se demandant quelles fautes nous ont valu le châtiment que nous avons vécu, et vivons : effondrement de la catéchèse, de la liturgie, de la pratique, effacement de la doctrine devant la “pastorale”…

    Vu de loin, o a l’impression que “le Seigneur s’est retiré de son temple”, et que celui-ci s’effondre. Je traduis pour nos frères FSSPX : la crise est un effet du châtiment, pas sa cause (puisque la cause précède l’effet). Que s’est-il passé avant Vatican II ? Vaste question. Apparemment, le Seigneur entreprend de démolir ce qui n’a plus de sens. Mais en vue de rebâtir ! Et de rebâtir quelque chose qui sera construit sur Lui.

    Avançons une cause possible : dans l’Ancien Testament, le Seigneur se moque des rites qui sont accomplis sans que le coeur y soit. Questoin : qu’avons-nous fait du Sacré-Coeur, surotut depuis les apparitions de Paray-le-Monial ? A part des sursauts, comme la construction de Montmartre, où en sommes-nous des demandes de Son Coeur et du coeur à coeur permanent qu’I attend et demande ? Où en sommes-nous de la consécration de la France, et à défuat, de nos paroisses et diocèses ? Pas bien loin j’en ai peur. Alors, si nous n’y mettons pas tout notre coeur, le culte n’a plus vraiment de sens, n’est-ce pas ?

    Cependant, Dieu a la bonté de nous laisser voir ce que sera la résurrection de l’Eglise. Tout part du coeur, tout part de Son Coeur. Tout repartira de l’Eucharistie, et de l’adoration eucharistique qui la prépare et la prolonge. Ces ZADistes sont un des rayons du soleil qui se lève. Pour être passé des grandes villes à nos campagnes, je témoigne que la vieille foi est mourante. Elle a souvent dégénéré en routine, en rite social, conservatisme des années 1950 ou 1970 selon les cas, selon les orientations politiques. Et si on est tenté d’opposer la dignité des liturgies traditionnelles à l’horizontalisme des messes “sympa”, on remarque souvent que derrière les apparences, coincées ici, détendues là-bas, la vraie charité fraternelle est moribonde. On est catho, comme tout le monde. Mais souvent le vrai Dieu, c’est la télé (ou les bouquins, selon que vous êtes de gauche ou de droite) et la tranquillité domestique. Pas de charité fraternelle, pas de ferveur, pas de ferveur missionnaire. Normal : tout cela vient de l’adoration eucharistique.

    Donc, Dieu bénisse ces zadistes qui tentent de bouturer l’adoration eucharistique ! Pour une fois qu’il y a une bonne idée dans l’Eglise, on peut s’en réjouir