D’ici son installation comme archevêque d’Albi le 17 septembre, Mgr Balsa, l’évêque de Viviers, en demeure administrateur diocésain et organise la suite – en faisant bien comprendre que les clés du camion (qui fonce dans le mur) seront laissées au vicaire général Fabien Plantier, tout aussi responsable de la situation.
Cumulant les handicaps (très peu de prêtres, affaire de l’opposition à l’église de la FMND, pastorale fantomatique, défense des églises affectées au culte inexistante, malaise profond sur la gouvernance, fidèles de la messe tridentine purement et simplement ignorés – donc ils vont dans d’autres diocèses voisins et donnent ailleurs, ce sont pourtant les rares jeunes fidèles dont le diocèse a choisi de se priver… Le diocèse de Viviers risque d’être long à pourvoir, et l’heureux (ou non?) successeur de Mgr Balsa aura peut être le sentiment d’avoir accepté une mission suicide.
Pourtant on n’y est pas si mal à Viviers – la pénurie d’énergie, avec la centrale nucléaire de Cruas Meysse et le barrage EDF de Donzère – n’est pas à craindre, et pour un département où le retour du trafic ferroviaire voyageurs se fait toujours attendre (2026 au mieux maintenant ?) le siège épiscopal de Viviers est assez facilement accessible – il n’est qu’à cinq kilomètres à pied de la gare de Donzère, par le pont du Robinet. La vue vaut le détour…