Le pape François vient à Marseille, pas en France. Mais que va-t-il faire ? Le diocèse de Marseille répond :
“Le 5 février dernier, dans l’avion qui le ramenait de son voyage apostolique en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, le pape François a confirmé qu’il se rendra bien à Marseille le samedi 23 septembre 2023 pour participer aux Rencontres méditerranéennes, qui vont rassembler les évêques et des jeunes du pourtour de la Méditerranée. Quelle grande nouvelle pour notre diocèse et notre ville !
La venue du Saint-Père est en effet un événement considérable à plusieurs titres pour notre diocèse et notre ville. Elle s’inscrit dans une dimension pastorale très forte car Marseille devient une étape supplémentaire dans le pèlerinage méditerranéen du pape François. Elle manifeste sa volonté de dialogue à la fois œcuménique et interreligieux. Elle revêt enfin un caractère historique exceptionnel car la dernière venue d’un souverain pontife à Marseille remonte à près de 500 ans !
Une nouvelle étape du pèlerinage méditerranéen du pape François
Pendant les dix premières années de son pontificat débuté en 2013, et dont le dixième anniversaire sera célébré le 13 mars, le pape François a tracé la route d’un véritable pèlerinage méditerranéen. Celui-ci a commencé il y a dix ans à Lampedusa au début de son pontificat, s’est poursuivi lorsqu’il est allé à la rencontre des théologiens à Naples en juin 2019, puis lorsqu’il a inauguré une série de dialogues à Bari le 23 février 2020. La rencontre de Marseille constituera une nouvelle étape de ce pèlerinage méditerranéen.
L’attention aux migrants
Parmi les thématiques chères à l’évêque de Rome, l’attention aux migrants est une des plus urgentes. Depuis sa visite de Lampedusa le 8 juillet 2013, quelques mois après son élection, il n’a cessé de prêter sa voix pour soutenir les milliers de migrants qui traversent la Méditerranée « au risque de faire de cette vaste étendue d’eau un cimetière ». Il a eu l’occasion de redire son attention aux migrants lors de sa visite à Lesbos en avril 2016. A Rabat, au Maroc, en mars 2019, il a tenu à rencontrer ceux qui font escale dans ce pays pour se rendre en Europe. La ville de Marseille accueille de très nombreux migrants et réfugiés.
Le dialogue œcuménique
Diverses communautés vivent ensemble dans la deuxième ville de France, notamment de nombreuses personnes d’origine chrétienne provenant de tout le pourtour méditerranéen (églises et paroisses libanaises, grecques, espagnoles, arméniennes, orthodoxes ou protestantes…). En les rencontrant, le pape François poursuivra ainsi un autre axe de ses préoccupations qu’il a manifesté en se réunissant avec le Patriarche de Constantinople, en Israël, en mai 2014, et qu’il a retrouvé à Lesbos en avril 2016 avec Hiéronimos II, patriarche d’Athènes. Il a aussi eu des entretiens avec Theodore II, pape copte d’Egypte au Caire en avril 2016.
Marseille, une ville du dialogue interreligieux
La dimension la plus significative de ce pèlerinage méditerranéen est celle du dialogue interreligieux. Le pape François l’a manifesté en se rendant en Israël, en Turquie, au Caire, au Maroc et à Abu Dhabi où il a pu signer, en février 2019, un Document sur la fraternité qui a marqué une étape dans le dialogue entre catholiques et musulmans. Marseille compte en son sein de nombreuses communautés musulmanes ainsi qu’une importante communauté juive. Régulièrement, François se déplace aux « périphéries » de notre monde avec ce souci constant d’approfondir et développer le dialogue interreligieux.
Une visite historique exceptionnelle
La dernière venue d’un pape à Marseille remonte à 1533, exactement 490 ans, soit près de cinq siècles ! D’après les sources documentées, pour la quatrième fois dans l’histoire de l’Eglise, un pape en exercice va venir dans notre ville-monde et cosmopolite dont l’identité résulte depuis toujours d’un mélange de cultures et de langues. Marseille a ainsi successivement accueilli Grecs, Turcs, Italiens, Espagnols, Russes, Arméniens, Africains du Nord, Comoriens, Asiatiques, Moyen-Orientaux, Africains subsahariens… Et dès le début de sa très longue histoire remontant à 2600 ans, les racines grecques et méditerranéennes ont présidé à la fondation de Massalia, devenue la ville que nous connaissons aujourd’hui.
Un rêve devenu réalité
Dans son ouvrage « Bonjour Marseille ! » paru en 2020, quelques mois après sa nomination comme archevêque de Marseille en 2019 par le pape François, Mgr Jean-Marc Aveline écrivait « Je rêve d’une Eglise toute prête, s’il plaît à Dieu, à accueillir le pape François ». Ce rêve est en marche…
Habitant Marseille, on aurait préféré qu’il vienne aussi rencontrer notre communauté traditionnelle mais il est trop occupé par les périphéries qui n’ont que faire de ses discours, sauf lorsque cela va dans le sens de leurs intérêts. Tous trouvent grâce à ses yeux, juifs, musulmans, pacha mama, sauf les catholiques fervents.
Le pasteur qui ne connait pas ses propres brebis est-il un bon pasteur ?
On peut espérer qu’il s’agit, pour tout d’homme d’Eglise, d’exhorter les chrétiens qui sont déjà catholiques à le rester, dans la fidélité à Dieu et dans la résistance face à l’esprit du monde, d’inciter les chrétiens qui ne sont pas encore catholiques à le devenir, et d’exhorter les croyants non chrétiens et les non chrétiens à commencer à se convertir, sous la conduite et en direction de Jésus-Christ, avec l’aide de l’Eglise du Christ et de la grâce de Dieu.
Ah bon, ce n’est pas cela, ou plutôt ce n’est plus cela, qui est inscrit sur l’agenda des hommes d’Eglise ? Mais depuis quand et pourquoi ?
Et si ce n’est plus cela qui est inscrit sur la feuille de route des hommes d’Eglise, en quoi leur “pastorale” est-elle chrétienne en plénitude ?
Combien d’ordinations cette année dans le diocèse de Marseille, l’un des plus importants de France?
Je n’ai pas réussi à trouver l’info, mais je crains le pire…
Une ordination sacerdotale en 2021, deux diaconales en vue du sacerdoce en 2022, donc logiquement deux ordinations en juin 2023.
Et les Provençaux, où sont- ils ?
Prions pour la conversion du Pape
Et surtout pour sa renonciation au trône de saint Pierre s’*il ne se convertit pas.
Ancien habitant de Saint Maximin la Sainte Baume j’aurai eu à coeur la visite du Pape à la Basilique qui n’à jamais été consacrée si je ne me trompe !